FESTIVITES - L’institut français de Cologne fête l’été… sous la pluie

Ce jeudi 30 juin 2016, les amis de l'institut français de Cologne ont, comme le veut la tradition, fêté l'été. Mais pas de chance, cette année, la pluie s'est invitée. Au programme des festivités : un spectacle pour enfants, des troubadours et du surréalisme. Lepetitjournal.com/cologne y était pour vous. 

La soirée organisée par les Amis de l'institut français (l"Freunde des Institut français Köln"), a démarré à 17h par un spectacle pour enfants. Sophie Brüss et Gerrit Pleuger ont joué Au pays des mille couleurs  (Im Land der tausend Farben), une pièce de théâtre pour les petits dès quatre ans. L'histoire ? Pitt'Ocha revient dans son pays après un long voyage, mais celui-ci a énormément changé. Les couleurs et la joie de vivre ont disparu. Accompagnée de son amie Tizan, elles partent à leur recherche. "Les enfants sont de plus en plus tôt des adultes et perdent cette idée des couleurs de leur enfance. C'est pareil du côté des parents qui veulent que leurs petits soient plus raisonnables", explique la directrice Sophie Brüss. À en juger par l'écoute attentive des enfants présents, le spectacle en langue française et allemande a visiblement beaucoup plu. Et pour intéresser les bambins, Sophie Brüss, a un premier cobaye : sa fille. 

Messieurs Bertrand Leveaux (directeur des instituts français de Cologne et Düsseldorf), Herwig Nowak (directeur des Amis de l'institut français) et Mark-Alexander Schreiweis (attaché de coopération pour le français pour la Rhénanie-du-Nord-Westphalie) ont ensuite prononcé des discours afin de remercier les partenaires, d'annoncer le programme de la soirée et de remettre des prix. Quatre élèves du DELF (diplôme d'étude en langue française) ont reçu un prix d'excellence. Deux d'entre eux étaient présents. 

Des troubadours et du surréalisme pour finir

Un Breton, un Champenois et une Auvergnate, voilà le trio composant "les derniers Trouvères". Le temps d'un spectacle, les invités sont retournés au temps du Moyen-Âge. Entre chansons d'époque et anecdotes. À l'image du Loup, du renard et de la belette. À l'origine, le lièvre remplace la belette.  Marie Milliflore, la chanteuse, explique que la plupart des chansons de l'époque sont à "double-entendre", c'est-à-dire à double sens. "Cette chanson par exemple, peut signifier que les trois animaux représentent les autorités venant collecter l'impôt auprès des paysans".

Surréaliste. C'était le thème du troisième spectacle de la soirée. Un conte pour adultes représentant la France à l'époque du surréalisme. Joué et présenté par les "Surrealistische Traumtänzerinnen", deux filles et un garçon, le but de cette oeuvre était justement de "ne pas chercher à comprendre de façon logique" d'après le chorégraphe Christof Szabo. 

Initialement prévus à l'extérieur où tables et bancs étaient installés, les trois spectacles se sont finalement déroulés à l'étage de l'institut français pour cause de pluie menaçante. Comme depuis le début du mois de juin, les gouttes de pluie n'ont pas manqué de s'inviter à la fête, malgré les chants moyenâgeux entonnés pour les faire s'éloigner. Pour autant, la soirée s'est déroulée dans une joyeuse ambiance. 

Emilie Kauff (www.lepetitjournal.com/cologne) Mardi 5 juillet 2016