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CHRISTINE BALAIS - Sommelière et la passion des voyages

Écrit par Lepetitjournal Cologne
Publié le 20 juillet 2016, mis à jour le 15 février 2017

 

Christine Balais vit en Allemagne depuis juillet 1977. Elle est l’une des sommelières les plus connues Outre-Rhin. Un pays qu’elle aime et qu’elle connait bien pour y avoir notamment ouvert trois restaurants avant de venir s’installer à Cologne. 

Une grande et élégante femme dynamique ouvre la porte. Christine Balais est l’une des sommelières les plus connues en Allemagne. Un pays qu'elle a aimé dès les premiers échanges qu'elle a fait avec son lycée : "j’adorais l’Allemagne. Comme je suis très grande, arrivée en Allemagne, les garçons étaient grands. En plus je trouvais des chaussures et des pantalons à ma taille. J’ai adoré ce pays pour ça, parce que je suis d’un point-de-vue gabarit plus allemande que française"
Cette pionnière dans le domaine est une touche à tout : professeur et membre de jurys, organisatrice d’événements et de conférences, commerciale mais aussi conseillère. En plus de toutes ces activités, elle organise des expéditions pour les sommeliers, cavistes et restaurateurs. Ce, dans le but de leur faire découvrir des vignobles dans le pays où ils se rendent. 

Voir le monde, c’est ce qui a donné l’envie à cette bretonne d’origine de s’intéresser au vin : "je voulais toujours voyager, organiser des voyages pour les gens du monde du vin". Pour elle, les voyages représentent "la liberté et surtout l’ouverture d’esprit. Et puis, rencontrer des gens qui font ce que j’aime : le vin, la restauration. J’observe, je regarde, j’apprends beaucoup. Les vignerons sont souvent des gens qui sont des bons vivants, qui aiment recevoir. Cette gentillesse, cette ouverture d’esprit, c’est ce qui est pour moi très important. Nous sommes toujours dans l’échange".
Christine Balais a débuté sa carrière dans l’hôtellerie et la restauration en Allemagne : "dès le départ je me sentais bien en Allemagne. J’ai vu d’un point-de-vue profession qu’il y avait de très bons hôtels et restaurants, des clients intéressants". Elle a ensuite rencontré un cuisiner allemand "grand, beau et je me suis mariée avec lui". Ensemble, ils ont ouvert trois restaurants, dont le dernier près de Heidelberg jusqu’en 1998. Elle en tant que responsable du service et des vins et lui en cuisine. Divorcée, elle part ensuite pour Cologne afin de démarrer une nouvelle vie en tant que sommelière indépendante. Mais la gastronomie n’est jamais très loin pour cette bonne vivante. Ce qui lui plait, c’est de trouver une alliance entre les mets et les vins. Pourtant, "il n’y a pas de règles. Des fois c’est le vin qui va avec le plat et le met en avant. D’autres fois c’est le contraire". Une association qui fonctionne, c’est "un gâteau au chocolat avec un Banyuls ou un Rivesaltes. Pour moi, c’est une merveille".

La sommelière d'origine bretonne tient son coté épicurien de l’enfance. Elle se souvient de ses grands-parents qui l’emmenaient régulièrement au restaurant. De cette manière, elle a découvert ses premiers vins : "ils aimaient les grands vins. Mon grand-père m’a fait découvrir le Châteauneuf du Pape, ma grand-mère adorait le Tavel rosé". Plus que les grands noms, le vin représente pour elle tout un cérémonial. Notamment lorsqu’elle cuisinait avec sa maman et ses soeurs. Son papa avait sa petite cave et choisissait une bonne bouteille. "C’était toujours la cérémonie : il ouvrait la bouteille, il sentait le bouchon, il prenait un petit verre. J’ai cette image de lui ouvrant la bouteille puis de bien la chambrer", confie-t-elle.

Emilie Kauff (www.lepetitjournal.com/cologne) Jeudi 21 juillet 2016

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Publié le 20 juillet 2016, mis à jour le 15 février 2017

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