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ERWAN DAVOUX - Candidat LR à la députation des français de l'étranger (9ème circr)

Écrit par Parler Darija
Publié le 6 mars 2017, mis à jour le 6 mars 2017

Erwan Davoux, candidat LR à la députation de la 9ème circonscription était de passage au Maroc en février. C'est dans le cadre de sa campagne électorale pour être élu député des Français de l'étranger qu'il a fait ce déplacement et qu'il publie dans sa dernière newsletter une lettre de remerciement destinée aux Français du Maroc.

"C'est avec grand plaisir que je suis venu à votre rencontre au mois de février, comme je l'avais fait en décembre dernier et comme je le ferai au mois d'avril.
La communauté française au Maroc est en constante augmentation et atteint 51 000 immatriculés aujourd'hui. Cela traduit l'attractivité du Maroc qui sait conjuguer modernité, qualité de vie, chaleur des relations humaines et dynamisme économique. Cela manifeste aussi l'excellence et la vitalité des relations qui unissent la France au Royaume.

De nos nombreux échanges au cours de mes visites, je retiens trois préoccupations principales qui vous tiennent à c?ur :

- L'enseignement et, plus particulièrement, les frais de scolarité. Le Maroc est le pays fleuron de l'enseignement français à l'étranger : 34 000 élèves scolarisés, 39 établissements homologués. Néanmoins la fermeture de la filière professionnelle au lycée Descartes de Rabat a constitué un « mauvais signal ». Le problème majeur est celui de la croissance continue des frais de scolarité. L'État se désengage et mécaniquement les familles en supportent les conséquences. Ce n'est pas admissible, scolariser ses enfants à l'étranger ne doit pas être un luxe mais un droit ! Ayant réalisé toute ma scolarité dans un établissement français à l'étranger (La Marsa, en Tunisie) et étant membre fondateur de l'Association des anciens élèves des lycées français du monde (ALFM), ces questions me tiennent à c?ur ! Je propose de mettre un terme à cette dérive en :

  • Sanctuarisant les moyens que l'État alloue à l'enseignement français au Maroc et en favorisant les modes de financements public/privé innovants.
  • Réformant le fonctionnement de l'Agence pour l'Enseignement Français à l'étranger (AEFE) pour associer davantage les familles, les élus, les entrepreneurs et les chefs d'établissement à la prise décision afin de s'adapter à la réalité du terrain.

Je propose aussi de développer l'offre d'enseignement français en assouplissant les règles d'homologation ou de labellisation des établissements.

Les seuls critères doivent être liés aux compétences professionnelles de l'équipe pédagogique. En effet, l'attractivité du système repose sur la qualité de l'enseignement. Elle doit être maintenue coûte que coûte !

- Le contrat de travail pour étrangers (CTE) : la jurisprudence marocaine tend à requalifier les CDI qui lient les employés étrangers à leur employeur en CDD. Cela induit, pour certains d'entre vous, une situation d'incertitude et même de précarité. En effet, la menace d'un licenciement sans préavis et sans indemnité existe, même lorsque l'on est recruté en CDI. Je sais que vous êtes lassés des promesses de faire évoluer la situation, sans lendemain. Je prends un engagement fort : après l'alternance, cette question devra être abordée au niveau pertinent, celui gouvernemental. En tant que député de la future majorité, je m'en ferai le défenseur auprès du prochain chef de notre diplomatie. Il ne s'agit en aucun cas d'interférer dans les affaires intérieures d'un État souverain et ami, mais de parvenir à un accord gagnant-gagnant permettant de lever cette épée de Damoclès suspendue sur vous. Cette question technique sera l'une de mes priorités !

- La fiscalité : vous avez subi un matraquage fiscal de la part du gouvernement socialiste pendant ces cinq dernières années. Responsable des Français de l'étranger dans l'équipe d'Alain Juppé, je suis heureux de constater que les propositions que j'avais inspirées, dès le mois d'octobre, pour rétablir l'équité fiscale, font l'unanimité et sont reprises par tous.

  • Suppression de l'assujettissement à la CSG-CRDS des revenus du patrimoine des Français de l'étranger.
  • Considérer la première résidence en France d'un Français établi à l'étranger comme sa résidence principale et non comme une résidence secondaire taxée comme telle.

Un député représentant les Français de l'étranger doit avoir une double mission : porter votre voix auprès du gouvernement français mais également être un interlocuteur reconnu et influent auprès des autorités de votre pays de résidence. Il doit être sans cesse à l'écoute de vos préoccupations tout en siégeant à l'Assemblée nationale, à Paris. Je m'engage à remplir cette mission avec une totale détermination."

Nadia Jacquot (www.lepetitjournal.com/casablanca) lundi 6 mars 2017.

parler darija
Publié le 6 mars 2017, mis à jour le 6 mars 2017

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