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Jalousie ou Racisme sur la scène musicale marocaine - Simo Fakir, manager de Black Jaguar témoigne

Écrit par Parler Darija
Publié le 28 juin 2016, mis à jour le 30 juin 2016

 

L'artiste chanteur Mohamed Mazouzi alias (Black Jaguar) , s'apprête à lancer une nouvelle chanson après le mois de Ramadan, un style et une sonorité encore différente de ce qu'il a déjà produit nous confie son producteur et manager Simo Fakir.

Rappelons que l'artiste Black Jaguar a fait le buzz avec différentes chansons qui ont largement été appréciés par les radios et le public, notamment les chansons Bghina flous, telephoni kaysoni ou encore Nhar o lil.

Black Jaguar a à son actif 25 chansons depuis ses débuts depuis 2009, malgré cet exploit et persévérance, l'artiste reste toujours marginalisé sur la scène artistique marocaine, notamment sa non-participation lors des soirées télévisés ou encore des festivals.

Son manager Simo Fakir se pose sérieusement la question si, cela est dû à la couleur de sa peau, car en effet Black Jaguar est pratiquement le seul chanteur noir marocain sur la scène musicale marocaine. Ce qui devait être plutôt un avantage et une particularité pour lui, s'avère bien au contraire un handicap majeur pour le lancement réel de sa carrière musicale.

Black Jaguar a pourtant un public qui le suit et l'encourage. Des commentaires d'internautes sur sa chaîne YouTube, témoignent de la qualité et l'originalité de sa musique et des messages pertinents qu'il tente de transmettre.  Sa chaîne YouTube a été malheureusement piratée et son travail supprimé à deux reprises. Actes de malveillances ? Jalousie ? Racisme ?

L'artiste refuse toujours de baisser les bras et croit toujours à un lendemain meilleur.

A noter également que Black Jaguar est pratiquement le seul artiste marocain qui a pu se qualifier à trois reprises consécutives aux Moroccan Music Awards sponsorisé par Meditel, sans que cela lui apporte de réelles opportunités de participation aux différents festivals qui se comptent nombreux dans notre pays.

Une injustice ou une discrimination sociale, cela va de soit selon son manager. Une histoire à suivre d'un artiste humble et optimiste malgré les circonstances.

 

Nadia JACQUET (www.lepetitjournal.com/casablanca) le 29 juin 2016

parler darija
Publié le 28 juin 2016, mis à jour le 30 juin 2016

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