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Des élèves de l’EFI apprentis chefs d’orchestre

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Leela, élève de CE1 à l'EFI Ecole Française Internationale apprend comment conduire un orchestre © Koki Tsumura
Écrit par Leïla PELLETIER
Publié le 25 février 2018, mis à jour le 25 février 2018

Les écoles EFI École Française Internationale et CIS Canadian International School ont accueilli, vendredi soir dernier, le Worldship Orchestra pour un concert gratuit hors du commun. Une soirée des plus appréciables pour le public qui a pu tester ses connaissances en musique, s’improviser chef d’orchestre ou encore plonger dans le monde de la Belle et la Bête.

Accord parfait pour le talentueux ensemble japonais Worldship Orchestra qui en a surpris plus d’un avec ce concert interactif. C’est le gymnase de CIS / EFI qui a abrité la scène sur laquelle se trouvaient 45 musiciens, tous animés par le même leitmotiv : « Harmonisons le monde ».

Reconnaitre un violon d’un alto ou un tuba d’un euphonium n’est plus un problème à présent après que chaque instrument, à vent ou à cordes, ait été présenté. Quelques volontaires ont eu la chance incroyable de prendre la place de la chef d’orchestre. Il s’agit de trois élèves de l’EFI : les téméraires Leela en CE1, son petit frère Leone en Petite Section et Mairéad en Grande Section. Ils ont appris le maniement de la baguette de direction, un instrument à part entière qui conduit tous les autres. L’orchestre a joué en suivant leurs gestes avec attention.

 

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La Belle et la Bête © Koki Tsumura

 

Tout au long de la soirée se font entendre les mélodies du Capriccio Espagnol de Nicolaï Rimski-Korsakov, de la Danse Diabolique de Josef Hellmesberger II, des Danses Hongroises n°5 de Johannes Brahms ainsi qu’une chanson issue de l’opéra Le Barbier de Séville de Gioachino Rossini. Pour conclure le concert, les musiciens ravissent le public en jouant quelques extraits de la Belle et la Bête de Alan Menken. À la surprise de tous, les personnages du conte arrivent sur scène et amènent avec eux une touche de rêve et de romantisme.

L’assistance, nombreuse, est restée captivée du début à la fin. C’est que l’ensemble musical a pris le temps d’éduquer son public et le fait participer. Akihide Noguchi, directeur exécutif du Worldship Orchestra l’explique : il ne suffit pas d’écouter, il faut aussi transmettre et « créer un lieu d'échange international et de compréhension mutuelle entre les musiciens japonais et étrangers.»

 

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Le Worldship Orchestra © Koki Tsumura

 

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Publié le 25 février 2018, mis à jour le 25 février 2018

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