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Cathay Dragon déploie ses ailes

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Josh Williams, country manager de Cathay Dragon, photographié à son bureau. © Alessandro Marazzi Sassoon
Écrit par Lepetitjournal Cambodge
Publié le 3 octobre 2017, mis à jour le 3 octobre 2017

Depuis deux décennies, la compagnie aérienne Cathay Dragon – anciennement Dragonair – a connectée le Cambodge au hub de Hong Kong. Le journaliste du Post Alessandro Marazzi Sassoon a rencontré Josh Williams, responsable pays de Cathay Dragon, une filiale à cent pour cent de Cathay Pacific Airways, afin de discuter des perspectives du groupe au Cambodge.

En termes de marché, comment voyez-vous le Cambodge par rapport au reste de la région ?

Cela fait un an que je suis au Cambodge. Auparavant j'ai travaillé dans beaucoup de pays avec Cathay Pacific, dont Hong Kong pendant quelques années, et en Indonésie à Surabaya et Bali, ainsi qu'à Bombay. La Cambodge connaît une croissance importante en ce moment, et cela nous rend optimiste quant à ce marché.

Cathay Dragon a connu une croissance significative depuis qu'elle a commencé à opérer au Cambodge en 1993, avec deux vols par semaine. Nous avons récemment augmenté la fréquence de nos vols entre Phnom Penh et Hong Kong à deux vols par jour, et Siem Reap sera desservie par des vols quotidiens à partir d'octobre. Cathay Pacific exploite en outre deux vols d'avions cargos chaque semaine. Je pense donc que notre record de croissance se passe de commentaire, et nous sommes vraiment optimistes par rapport à notre futur au Cambodge.

Siem Reap et Phnom Penh ont toutes deux connu des augmentations importantes du nombre de passagers cette année, particulièrement dues à l'augmentation du trafic avec la Chine. Or nous sommes très bien placés pour répondre à cette demande, étant donné que nous servons 29 destinations en Chine.

Dans quelle mesure Cathay Pacific se positionne comme un acteur de l'investissement hongkongais au Cambodge ?

Le lien entre Hong Kong et le Cambodge est crucial pour notre entreprise. Nous pensons que bien voyager permet de bien vivre, c'est pourquoi notre préoccupation au Cambodge est de fournir des vols de qualité à nos passagers cambodgiens. Cela passe par le fait que nous proposons de nombreuses destinations, des services de qualité et un excellent rapport qualité-prix.

Cathay Pacific fournit des services de transport aérien international au Cambodge, comme plus d'une demi douzaines de compagnies aériennes. Quelle est votre compétitivité dans ce secteur ?

Nous avons mis en place le premier service de transport international aérien vers le Cambodge, avec trois vols par semaines vers Phnom Penh en 2014, et cela représente un succès pour nous.

Depuis lors, il y a eu une augmentation de la concurrence, mais nous restons en tête en fournissant une plus grande gamme de produits et de services à nos clients au Cambodge. Par exemple, nous étions la première compagnie aérienne au Cambodge à obtenir un permis pour transporter des biens dangereux, et nous sommes la seule compagnie à avoir reçu l'accréditation du TSA (administration américaine pour la sécurité des transports) au Cambodge, ce qui nous permet d'assurer une plus grande sécurité et efficacité pour nos transports en direction de l'Amérique du Nord.

Que couvre un permis pour transporter des biens dangereux ?

Il s'agit de cargaisons qui nécessitent plus d'attention et de précautions lors de la manipulation. Récemment par exemple, nous nous sommes occupés d'une cargaison de munitions d'un de nos exportateurs.

Craignez-vous que l'instabilité potentielle résultant des élections de l'année prochaine freine la croissance du marché cambodgien ?

L'élection sera clairement un événement significatif. Néanmoins, nous restons très optimistes à propos du marché. Phnom Penh et Siem Reap connaissent chacune une croissance très rapide en termes de nombre de passagers, comme je l'ai déjà mentionné, grâce à la Chine. L'investissement chinois au Cambodge croît très rapidement, et c'est une bonne chose pour nous, car nous sommes bien placés pour servir le marché chinois. Notre vision à long terme est donc très optimiste sur notre futur au Cambodge.

Voulez-vous ajouter quelque chose ?

Nous ajouterons 32 nouveaux Airbus A321 à notre flotte en 2020. Il s'agit d'un avion parfait pour assurer les liaisons avec le Cambodge, ce qui nous permettra de fournir le marché local.

Article signé par Alessandro Marazzi Sassoon, The Phnom Penh Post, traduit de l’anglais par Pierre Motin.

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Publié le 3 octobre 2017, mis à jour le 3 octobre 2017

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