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Chhim Sithar condamnée à deux ans de prison

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Photo : François Camps / Cambodianess
Écrit par Lepetitjournal Cambodge
Publié le 26 mai 2023, mis à jour le 26 mai 2023

La dirigeante syndical Chhim Sithar a été condamné à deux ans de prison à Prey Sar pour incitation.

 

Le tribunal municipal de Phnom Penh a annoncé la sentence hier jeudi 25 mai. Sithar était en détention provisoire depuis un an, il lui reste donc une année à purger.

 

D'autres membres du syndicat, Chhim Sokhorn, Hay Sopheap, Kleang Soben, Touch Sereymeas et Sun Sreypich, ont été condamnées à 18 mois de prison, mais ils sont sous contrôle judiciaire. Sok Kongkea, Ry Sovandy et Sok Narith ont été condamnés à un an de prison avec sursis.

 

Sovandy, qui est enceinte, a déclaré devant le tribunal que cette condamnation était une injustice car il s'agissait d'un conflit de travail entre un employeur et son employé, ce qui n'était pas l'objet de l'accusation.

 

J'ai ressenti cela comme une injustice, car nous étions tous des représentants des travailleurs pour les protéger en utilisant nos droits et en respectant la loi et l’adhésion volontaire des travailleurs, mais les autorités nous ont fait passer pour des incitateurs et nous ont condamnés

 

,a-t-elle déclaré.

 

Elle a ajouté qu'elle et ses collègues feraient appel.

 

L'avocat Sam Chamroeun a déclaré qu'il discuterait avec sa cliente de l'opportunité de faire appel ou non.

Le groupe a été libéré sous caution en mars 2022. Cependant, Sithar a été de nouveau arrêtée en novembre pour avoir prétendument violé sa liberté sous caution en se rendant à l'étranger pour assister à une conférence syndicale.

 

Depuis la fin de l'année 2021, Sithar a mené les employés de NagaWorld dans une grève pacifique pour réclamer des salaires plus élevés et la réintégration de centaines de membres du syndicat qui estiment avoir été injustement licenciés, y compris près d'une douzaine de dirigeants syndicaux qui font l'objet de poursuites pénales liées à la grève.

 


Avec l'aimable autorisation de Cambodianess, qui a permis de traduire cet article et ainsi de le rendre accessible au lectorat francophone.

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