Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

Du 5 au 11 mars, la magie du septième art envahit la capitale

19619237_10204273708721096_885017874_o19619237_10204273708721096_885017874_o
Image extraite du film Le Chemin réalisé par Jeanne Labrune
Écrit par Cristina NOVOA
Publié le 27 février 2018, mis à jour le 1 mars 2018

Le 5 mars prochain aura lieu l’ouverture du Festival du Film International du Cambodge. Pour sa 8ème édition, l’événement tant attendu des cinéphiles accueillera plus de 70 cinéastes de 16 pays différents. Cette manifestation a été créée et co-organisée par la Commission du Film du Cambodge et le Centre audiovisuel Bophana. « L’idée de ce festival est de créer une passerelle entre le Cambodge et le reste du monde », a déclaré Cédric Eloy, directeur de l’évènement et interrogé pour l’occasion.  

« Créée en 2010, en même temps que la Commission du Film du Cambodge, cette manifestation rassemble les films étrangers tournés dans le pays et donne une visibilité au cinéma cambodgien aux yeux de l’industrie mondiale », explique Cédric Eloy. 

Ce festival met aussi en exergue la culture cinématographique très variée des pays plus lointains. Ainsi se confondent grosses productions, films d’auteurs, documentaires, courts et longs métrages. Un programme varié pour un public toujours plus diversifié. La ministre de la Culture, Madame Phoeurng Sackona, qui parraine l’événement depuis sa création, a annoncé lors de la conférence de presse qu’elle souhaitait qu’il dure dans le temps.

 

Le festival en chiffres c’est : 141 films de 41 pays différents et 170 projections en 6 jours. 

« En 2011, le premier multiplex s’est ouvert à Phnom Penh. Aujourd’hui, nous projetons dans les dix salles de cinéma de la ville, mais aussi à l’Institut Français et au Centre audiovisuel Bophana. En l’espace de quelques années, il y a eu une grande expansion de la culture du cinéma au Cambodge », affirme Cédric Eloy.

Une projection extérieure sur écran géant est également mise en place, tous les soirs du 6 au 10 mars. Située à Koh Pich, derrière le City Hall, cette diffusion est destinée à un public large, moins cinéphile. 

 

« Cet événement est aussi un carrefour de la diaspora Khmère. » 

Cette année, différentes communautés seront représentées. C’est le cas de la communauté khmère autrichienne, avec la présentation d’un film cambodgien tourné en Autriche et basé sur l’histoire des khmers exilés là bas. « Ce lien est rendu possible grâce au festival », ajoute le directeur.  

De plus, différentes projections d’œuvres francophones seront proposées. Ainsi, le public pourra assister à la première du film Le Chemin, réalisé par Jeanne Labrune et tourné au Cambodge l’année dernière. Pour cette occasion, la productrice viendra elle-même présenter son œuvre. 

« Non compétitif, il ne dispose pas de jury international. C’est au contraire un festival connecté avec l’industrie, qui offre des projections adaptées au public d’ici. Lors de la cérémonie de clôture seront organisés des awards ; ces récompenses ne sont pas liées à un film mais plutôt à une personne qui a réalisé des choses exceptionnelles », ajoute le directeur.  

« L’année dernière nous avions accueilli 20 000 personnes. Cette année, nous souhaiterions dépasser ce nombre déjà très encourageant », conclut Cédric Eloy. 

Les places sont gratuites et une billetterie ouvrira une heure avant chaque séance. Pour ceux qui ne peuvent pas venir en avance, des tickets de dernière minute seront disponibles pour la somme de 1,25$. 

28081561_10204221055764805_23330246_o
Publié le 27 février 2018, mis à jour le 1 mars 2018

Flash infos