"Des mots pour demain"est un concours lancé par le ministère français de la Culture, existant déjà dans de nombreux autres pays, et qui est, pour la première fois, organisé en Argentine.
Que faut-il faire ? Les participants au concours devront soumettre un texte de 40 lignes maximum (environ une page A4), en prose ou en vers, comportant une fois et une seule chacun des dix termes suivants : ailleurs ? capteur ? clair de terre ? clic ? compatible ? désirer ? génome ? pérenne ? transformer ? vision. Les candidats sont invités à enrichir leur texte grâce aux apports du multimédia : graphisme, animations, hyperliens, photos etc. Le thème est « des mots pour demain » l'objectif est d'illustrer que le français est une langue d'avenir, capable de « décrire et de s'adapter à son nouvel environnement ».
Qu'est-ce qu'on gagne ? Le premier prix est un module d'enseignement gratuit à l'Alliance de Buenos Aires (dans n'importe laquelle des quatre succursales=sedes). Le deuxième prix sera une bourse de 50 % pour un module d'enseignement, et le prix suivant, une bourse de 10 %. En outre, l'Alliance française offrira des livres etc.
Et pratiquement ? Tous les « apprenants de français » sont invités à participer. En revanche, les spécialistes de la langue ? professeurs, traducteurs, élèves des établissements francophones ? ne sont pas autorisés à le faire.
La date limite d'envoi des textes est fixée au 31 mars, à l'adresse suivante : herve.salaun@alianzafrancesa.org.ar. En fin de texte, les candidats devront indiquer leur nom, adresse, niveau d'études en français et institution dans laquelle ils étudient.
Un petit coup de main
Allez, on vous aide (un peu). Vous n'avez pas la moindre idée de ce qu'est le clair de terre ? (on ne le savait pas non plus). C'est la clarté renvoyée par la Terre, visible de l'espace. Bref, quand on est sur la Lune, on admire le clair de Terre, comme on admire le clair de Lune quand est sur la Terre (vous nous suivez ?). Et pour éveiller votre inspiration, une petite citation :
« Si aujourd'hui le vent se mettait en colère
Soufflait immensément, on irait aux étoiles
Dans ma navette à voile pour voir un clair de terre ».
Maurane, Si aujourd'hui
Barbara Vignaux (www.lepetitjournal.com - Buenos Aires) mardi 10 mars 2009