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COMMUNAUTÉ - Elles arrivent à Buenos Aires: le bilan 2 ans après!

Écrit par Lepetitjournal Buenos Aires
Publié le 30 mars 2012, mis à jour le 5 janvier 2018

Lepetitjournal.com donne la parole aux nouveaux venus en Argentine : leurs projets et leurs atouts. Deux ans après, que sont-ils devenus? Lepetitjournal.com a décidé de les retrouver pour faire ensemble le bilan: leurs parcours, leurs désillusions, leurs bonnes surprises et leurs recommandations. Aujourd'hui, Carol Cofré, 35 ans

Carol Cofré, chargée de communication / marketing

Juin 2010 : première interview du petitjournal.com (propos recueillis par Barbara Vignaux)
Je m'appelle Carol, je suis une "Parisienne du monde". Entre une famille éparpillée aux quatre coins du monde et des études à l'étranger, il était dit que je ne pourrais échapper à la condition de globe-trotteuse. Ce que je suis depuis près de sept ans.
Déjà quatre mois en Argentine et l'adaptation a été plutôt facile?Quand on vient du Venezuela, pays fabuleux certes, mais où le quotidien est lui, bien particulier, à côté Buenos Aires semble forcément l'Eldorado. D'ailleurs, les yaourts ou plutôt les yogurtes au supermarché du coin ont été ma première photo envoyée aux amis de Caracas où ils viennent régulièrement à manquer (comme la farine, le sucre ou plus problématique le papier hygiénique).
Bref, me voilà installée avec mon partenaire pour tenter l'aventure porteña. J'ai déjà trouvé un travail, mais je suis actuellement à la recherche de toute activité me permettant de m'intégrer à la culture argentine.
Je n'ai encore que peu de contacts ici mais entre les taxis qui m'ont tous laissé leur numéro de téléphone, la voisine qui m'invite à boire un pot et le portero qui me demande comment se sont déroulés mes entretiens, sans manquer de citer les bomboncito des Argentins par-ci, par-là, j'ai déjà l'impression que je ne devrais pas m'ennuyer. Et puis, tout est propice à la bonne humeur, je trouve ça marrant !
Avec les prochains jours fériés en vue, je vais baptiser mon tout nouveau sac "spéciale baroudeuse en quête d'aventures" pour voyager dans le pays. Il y a tant de choses à voir, à connaître, à lire et à vivre qu'il va falloir une organisation millimétrée surtout pour une impatiente comme moi.
En résumé, c'est le début d'une aventure et j'adore.

Mars 2012: LePetitJournal.com a retrouvé Carol Cofré. Elle nous livre ses impressions

Quel bilan tirez-vous aujourd'hui de vos deux années passées en Argentine ?
Le bilan est positif pour mon partenaire comme pour moi puisque, à peine arrivés, nous avons réussi assez rapidement à trouver un logement, un travail (pour moi) et des amis. Coup de bol ? Peut être. Ce qui est sûr est que ce pays nous a paru accueillant, joli et extrêmement diversifié en termes de paysages. Déjà deux ans, wahou! Voilà ce que l'on se dit tous les deux. C'est le résultat d'une intégration réussie.

Quelles bonnes et mauvaises "surprises" avez-vous rencontré en Argentine ?
Commençons par les mauvaises. Je n'en citerai que deux : l'inflation et les deux semaines de congés payés. En ce qui concerne l'inflation, je vivais au Venezuela avant de venir m'installer à Buenos Aires. Je pensais donc en avoir fini avec cette hausse galopante des prix mais cela n'a malheureusement pas été le cas. Pour les deux semaines de congés payés, cela reste toujours dur à avaler, notamment quand on le compare au système français qui en offre cinq.

Les bonnes surprises sont, elles, nombreuses. Tout d'abord la viande. Même si c'est un fait mondialement connu, c'était une vraie surprise de constater que même achetée au supermarché elle est succulente. Puis la culture avec la semana del ciné francés organisée chaque année, le vin et le lunfardo? mais c'est un listing non-exhaustif.

Quelles recommandations feriez-vous aux nouveaux arrivants ?
Je leur conseillerai de prendre leur mal en patience car ici tout est long et un peu au petit bonheur la chance, qu'il s'agisse de l'installation d'internet, de la paperasse administrative, d'aller chercher un colis à la poste. Il faut faire la queue ou expliquer maintes fois sa situation. Même si cela fait partie "del encanto" argentin, je m'en passerais bien.

Si c´était à refaire, changeriez-vous quelque chose ?
Ma patience. J'ai beau essayer d'être patiente, je dois avouer que c'est un travail de longue haleine. J'y travaille encore.

Propos recueillis par Kim TUONG (www.lepetitjournal.com - Buenos Aires) vendredi 30 Mars 2012

lepetitjournal.com Buenos Aires
Publié le 30 mars 2012, mis à jour le 5 janvier 2018

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