Un enquête a été ouverte samedi, à Bucarest, après que des messages racistes ont été écrits à la bombe sur la tente qui avait été installée Piaţa Universităţii à l'occasion de la journée internationale des Roms, vendredi, a annoncé la Police de la capitale. ''Morts aux Tziganes'', pouvait-on notamment lire, samedi matin, sur l'un des pans de l'abri.
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En réaction, le gouvernement a organisé le jour même une conférence de presse à l'endroit où s'étaient produits les actes de vandalisme. Trois ministres y ont participé, mais aussi un conseiller du président, le maire intérimaire de la capitale et le président du Conseil national de lutte contre le racisme. Le président, Klaus Iohannis, s'est dit ''horripilé'' par cet acte raciste, selon son conseiller. La ministre de la Justice, Raluca Prună, a insisté sur l'importance des messages d'égalité et de tolérance qui devaient être transmis aux enfants dès leur plus jeune âge. ''Je regrette que dans un pays où ce type de violences raciales est encore rare, celles-ci ne soient pas combattues avec plus de fermeté'', a-t-elle ajouté. Le ministre de l'Education, Adrian Curaj, a pour sa part indiqué que l'accent serait mis sur la tolérance dans les heures d'éducation civique prévues au lycée.
La rédaction (www.lepetitjournal.com/Bucarest) Lundi 11 avril 2016
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