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SOCIETE - Trois établissements de santé sur quatre sont aujourd'hui privés en Roumanie

Écrit par Lepetitjournal Bucarest
Publié le 29 juin 2016, mis à jour le 29 juin 2016

Nouvelles statistiques quant à la répartition public-privé des établissements de santé roumains. Depuis 1997 le système privé a augmenté de soixante fois en terme de volume d'établissements médicaux mais aussi de personnel.

www.zf.ro 

L'Institut national des statistiques roumain, l'INS, vient de présenter une étude sur le système de santé du pays dans laquelle on y apprend que sur un total de 56.300 unités médicales, 75% seraient privées. Cela inclut les hôpitaux, les cliniques, les pharmacies et les laboratoires médicaux. Ce chiffre grimpe même jusqu'à 90% pour ce qui est des polycliniques, des centres médicaux spécialisés et des cabinets dentaires. L'INS rapporte en outre que depuis 1997 le système roumain de soins privés a augmenté de soixante fois en terme de volume d'établissements médicaux et de personnel. Le nombre de lits est entre autres passé de 63 en 1997 à 5.800 en 2014. Dans le même temps, la trajectoire s'inverse pour ce qui est du système public avec une chute du nombre de lits de 166.411 à 125.192, soit une baisse de près de 25%. Bucarest compte 1.312 lits dans le privé, Ia?i 709, Brasov 466. Quinze autres départements bénéficient également de structures privées preuve que le système de santé privé s'est plus qu'étendu ces dernières années même si cela est loin d'être égal à l'échelle du pays. Il n'y avait ainsi que deux hôpitaux privés en Roumanie en 1997, contre 161 en 2014. Sur la même période, l'état a fermé 50 structures. Pour ce qui est du personnel médical, en 1997 seuls 2,2% des docteurs travaillant en Roumanie officiaient dans le privé -médecins de famille et dentistes compris. Ils sont 26% en 2014. Par ailleurs, et il y a peu, le ministre de la Santé, Vlad Voiculescu, avait qualifié le système de santé public de ''féodal'', affirmant ne pas connaître le nombre exact de médecins travaillant dans le système ainsi que leur salaire. Enfin, et toujours d'après de récentes données, 82% des jeunes médecins roumains souhaiteraient émigrer, principalement à cause des bas salaires et des conditions de travail.  

La rédaction (www.lepetitjournal.com/Bucarest) jeudi 30 juin 2016

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Publié le 29 juin 2016, mis à jour le 29 juin 2016

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