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LEGISLATIVES 2017 – Frédéric Petit, candidat investi par La République En Marche (LREM)

Écrit par Lepetitjournal Bucarest
Publié le 31 mai 2017, mis à jour le 1 juin 2017

 

Les Français s'apprêtent à voter le 4 juin pour le premier tour des élections législatives de 2017, ceux ou celles qui les représenteront à l'Assemblée Nationale. La Roumanie fait partie de la 7ème circonscription des Français de l'étranger. Cette semaine nous avons posé nos questions à Frédéric Petit, candidat MoDem investi par La République En Marche (LREM).

 

Pouvez-vous nous résumer votre parcours ?

Je suis né en 1961, à Marseille. J'ai grandi par la suite en Lorraine, où mon père est venu travailler dans la sidérurgie. Mon père était ingénieur, et ma mère professeur d'anglais.
Je suis rentré en mathématique supérieure après avoir passé un bac scientifique, mais « en même temps » avec latin et grec en option,. J'ai toujours eu du mal à rester sur des rails prédéfinis? J'ai effectué un service national civil de 16 mois au Cameroun, et à mon retour, j'ai décidé de m'engager à temps plein dans un projet social dans la ZUP de Borny, à Metz. Cela a duré onze années passionnantes.
Je me suis marié à Agnieszka, de Cracovie, en 1990. Puis j'ai pris la direction du Centre Interculturel de Bévoye, toujours à Metz, expérience transfrontalière de rencontres de jeunes Européens dans l'Europe qui venait de s'ouvrir.
En 1998, j'ai repris mes « rails » d'ingénieur, et j'ai rejoint la Compagnie Générale de Chauffe, l'ancêtre du groupe Veolia Energie, qui m'a offert l'opportunité de m'installer en Europe centrale (Lituanie puis Pologne) où il se développait à l'époque activement.
En 2005, j'ai pris la responsabilité de Onyx Polska (Véolia Environnement). J'ai d'ailleurs à ce titre eu un rôle actif consultatif à la Sejm polonaise (le parlement), puisque j'avais été élu président du Syndicats des Employeurs des Déchets.
En 2009, je me suis lancé dans des activités d'expertises et de conseil en Europe.
Le groupe Consolis (ex Bonna Sabla) m'a proposé de partir en Egypte en 2010, au départ pour redynamiser sa filiale égyptienne, puis pour des objectifs rapidement moins ambitieux sur le plan économique après le Printemps Arabe. J'ai été nommé à cette époque pour la première fois Conseiller de Commerce Extérieur de la France par le Ministre des Affaires Etrangères. Je le suis d'ailleurs toujours aujourd'hui, à Varsovie, et au Bureau de la Commission Europe, d'ailleurs.
Je suis revenu en Pologne en 2015, avec le groupe Consolis, et j'ai relancé mon activité de free lancer depuis l'année dernière, en tant que manager de transition et ingénieur environnement.

Pouvez-vous nous préciser quelles ont été vos motivations pour entrer en politique?


Mon entré en politique, au sens où j'entends le mot, date de mon adolescence. Je me suis toujours senti responsable et passionné par les problèmes de ma ville, par les difficultés de la vie en commun. Mes premiers engagements datent des années 1970, la CSCV (ex-APF), la vie associative, ? Aujourd'hui, ma candidature est le prolongement de cet engagement ancien, dans le cadre de l'élan magnifique de participation citoyenne qui a accompagné Emmanuel Macron pendant cette campagne.

Etre député de la 7e circonscription, qu'est ce que ça représente pour vous? Quels sont vos liens avec cette circonscription?


Je connais, je sillonne (même aux temps héroïques du rideau de fer), je vis, je travaille dans cette circonscription, j'ai été responsable d'usines en Tchéquie, en Roumanie à Turda, en Hongrie, en Serbie, en Pologne bien sûr, j'ai vécu avec un grand bonheur et un grand respect la modernisation de l'ex-Allemagne de l'Est, ma famille est multiculturelle? Je suis chez moi !

Quelles sont vos 3 priorités/propositions parmi les problématiques concernant les Français vivant à l'étranger (emploi, fiscalité, éducation, culture, représentation, administration...) ?


J'ai en fait 5 priorités? La dématérialisation des démarches administratives avec la création d'un compte citoyen en ligne. Le prolongement d'une France solidaire pour chaque compatriote installé dans les pays membre de notre circonscription. Il s'agit de garantir l'accès aux mêmes aides que les Français de métropoles. Le rétablissement des classes bi-langues et européennes. Le soutien à toutes les politiques pour une Europe forte, dans le cadre de mon mandat national. Cette circonscription est au c?ur de l'Europe, elle doit représenter la volonté de refondation du nouveau président sans ambiguïté, et enfin l'utilisation transparente et pluraliste de l'indemnité représentative de frais de mandat et de la réserve parlementaire, afin de soutenir le dynamisme et la participation active de nos concitoyens au débat public. Un député a des moyens mis à disposition par la république, ils doivent revenir à sa circonscription. Je m'engage à les utiliser pour soutenir au-delà de cette année électorale extraordinaire, pour que cet élan ne fasse pas pchitt?


Grégory Rateau (www.lepetitjournal.com/Bucarest) - Jeudi 1 juin 2017

 

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Publié le 31 mai 2017, mis à jour le 1 juin 2017

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