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JUSTICE - Six politiciens visés par l'Agence nationale d'intégrité

Écrit par Lepetitjournal Bucarest
Publié le 28 avril 2013, mis à jour le 29 avril 2013

Deux maires, un euro-parlementaire, un député et deux présidents de Conseils départementaux sont dans le viseur de l'Agence nationale d'intégrité (ANI). Ils risquent de perdre le droit d'être élus pendant trois ans. Cependant, ce type de démarches effectuées par l'ANI n'aboutit pas toujours.  

Photo : Puterea.ro

La liste de l'ANI est longue, et elle fait beaucoup de bruit dans les milieux politiques depuis mercredi dernier. Les politiciens accusés font partie aussi bien du parti au pouvoir que de l'opposition, et ce sont des noms "importants". Klaus Iohannis, le maire de Sibiu récemment entré au Parti national libéral (PNL), est accusé d'incompatibilité, tout comme le libéral Aristotel C?ncescu, président du conseil départemental de Bra?ov, ainsi que Nicu?or Constantinescu du Parti social démocrate (PSD), directeur du conseil départemental de Constan?a. Pendant leurs mandats, ces trois hommes ont exercé leur fonction politique tout en étant au conseil d'administration d'une société ou d'une régie autonome également contrôlée par les autorités locales. Ils ont peu de chance d'échapper à la sentence définitive d'incompatibilité car il existe déjà des antécédents dans leurs cas.

Des procédures longues, et des décisions pas forcément respectées
De la même manière, les personnes qui ne peuvent pas justifier de leur patrimoine deviennent automatiquement incompatibles. Et cela pourrait être le cas de Marian Vanghelie, le maire du secteur 5 de Bucarest, qui ne peut justifier de la somme de 180.000 euros sur son compte en banque. Cependant, Vanghelie pourrait bien bénéficier d'une période assez longue avant d'être inquiété par l'ANI. En effet, ce type de procédure prend du temps et n'aboutit pas toujours. Les statistiques montrent que sur 44 cas de déclarations non justifiées, seuls 4 ont été déclarés irrévocables par l'ANI. Quant à l'euro-parlementaire Theodor Stolojan, appartenant au Parti démocrate libéral (PDL), il est accusé de fausse déclaration ; Aurelian Popescu, lui aussi au PDL, est de son côté accusé de conflit d'intérêts. Tous risquent d'être écartés de la vie politique pendant trois ans. Selon la loi, ils devraient perdre leur mandat actuel et ne plus être éligibles. Julia Beurq (www.lepetitjournal.com/Bucarest) lundi 29 avril 2013

lepetitjournal.com bucarest
Publié le 28 avril 2013, mis à jour le 29 avril 2013

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