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EDUCATION - Les étudiants de quatre universités en grève japonaise

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Écrit par Ana-Maria Roșca
Publié le 20 avril 2018, mis à jour le 20 avril 2018

Les étudiants de quatre universités roumaines sont entrés en grève japonaise, suite à la réduction des places disponibles pour les étudiants, après le programme préliminaire de l’année universitaire 2018-2019, émise par le Ministère de l’Éducation.   


Les universités sont les suivantes : l’Université de Bucarest, l’Université « Alexandru Ioan Cuza » de Iasi, l’Université d’Ouest de Timisoara et l’Université « Babes Bolyai » de Cluj-Napoca. Elles comptent parmi les plus importantes universités publiques de la Roumanie, faisant parties des unités d’enseignement supérieur qui ont perdu des centaines de places pour les étudiants dans leurs programmes de licence, master et doctorat.


D’autre part, les plus petites universités ont reçu plusieurs places pour les étudiants, comme l’Université « Stefan cel Mare » de Suceava, dont l’ancien recteur est l’actuel ministre de l’Éducation, Valentin Popa. L’Université de Médecine et de Pharmacie « Carol Davila » a reçu aussi des places supplémentaires, cette augmentation ayant été saluée par l’Association des Universités Médicales.


Les étudiants réclament au Ministère de l’Éducation une meilleure répartition des places, en prenant tout particulièrement en considération la demande des places pour le programme de licence, les recommandations de l’Agence Roumaine pour la Qualité de l’Enseignement Supérieur (ARACIS) et les résultats scolaires de chaque institution, dans tous les domaines d’études.


Le Ministère de l’Éducation a déclaré que la nouvelle répartition soutient les domaines prioritaires du développement de la Roumanie, à savoir la bio-économie, les technologies de l’information et de la communication, l’énergie, l’environnement et le changement climatique, les nanotechnologies écologiques et la santé.


L’Université de Bucarest (UB), qui a demandé au Ministère de revoir la répartition des places pour les étudiants, a déclaré qu’elle attend des excuses de la part du ministre Valentin Popa pour avoir affirmé que  l’UB ne devrait pas recevoir le statut d’institution « de haute considération » de la part d’ARACIS.


L’UB a aussi proposé la publication d’un rapport annuel contenant le nombre des diplômés universitaires engagés un an ou deux plus tard après l'obtention de leurs diplômes. Auparavant, Valentin Popa avait dit que l’UB développait des programmes qui assuraient le minimum de l’apprentissage pour son personnel enseignant, au lieu de tenir compte de la demande du marché du travail.


Au début de la semaine, Valentin Popa a déclaré que la répartition des places pour les étudiants était seulement une démarche préliminaire, niant les raisons politiques de cette décision.      

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Publié le 20 avril 2018, mis à jour le 20 avril 2018

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