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ACTUALITE - Les actus de la semaine 1 - 7 janvier

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Écrit par La rédaction Radio Roumanie Internationale
Publié le 8 janvier 2018, mis à jour le 8 janvier 2018

L'essentiel de l'actualité qu'il ne fallait pas rater cette semaine! Séance de rattrapage, en partenariat avec avec la Radio Roumanie internationale - RRI.

 

Diplomatie - L’ambassade de Palestine à Bucarest salue la déclaration par laquelle le président Klaus Iohannis réaffirme la position de l’Etat roumain au sujet du statut de Jérusalem.

Selon un communique rendu public samedi, l’ambassadeur Fouad Kokaly affirme que « par sa décision de ne pas prendre en compte le déplacement de l’ambassade à Jérusalem comme une option légitime, la Roumanie fait à nouveau preuve de respect envers les principes de droit et envers la loi internationale. » Cette déclaration intervient après la conversation téléphonique de vendredi entre le président roumain Klaus Iohannis et le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu durant laquelle le responsable roumain a affirmé que le statut de Jérusalem constituait un thème central des négociations de paix au Proche Orient et que son statut devrait être établi suite à un accord direct entre Israéliens et Palestiniens. La Roumanie souligne aussi le besoin d’une résolution juste et durable du conflit israélo-palestinien par la mise en œuvre de la solution « de deux Etats » : Israël et Palestine. Une éventuelle décision sur le déplacement de l’ambassade de Roumanie de Tel Aviv à Jérusalem peut être adoptée uniquement en vertu de ces paramètres et tenant compte des évolutions du processus de paix dans la région. Le président roumain Klaus Iohannis a également assuré que la Roumanie soutenait le développement, la consolidation et la diversification des relations avec Israël qui ont un caractère stratégique pour Bucarest. L’entretien téléphonique a eu lieu à l’initiative du chef de l’exécutif israélien, qui a remercié à la Roumanie de s’être exprimée par une abstention le mois dernier lorsque l’Assemblée générale de l’ONU a condamné la décision des Etats-Unis de reconnaître Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu.

 

PSD - Le Comité exécutif national du PSD, principale composante de la coalition au pouvoir en Roumanie, se réunira ce lundi, à Bucarest.

A l’ordre du jour de la réunion : la nomination d’un nouveau ministre des Eaux et des Forêts après la démission, mercredi, de la sociale-démocrate Doina Pana, pour des raisons de santé. Selon les sources du parti, les sociaux-démocrates pourraient évoquer aussi l’organisation d’un congrès extraordinaire du PSD, la désignation de leur candidat à l’élection présidentielle prévue en 2019 et une éventuelle restructuration du gouvernement. La réunion aura lieu sur la toile de fond de spéculations autour des relations de plus en plus froides entre le président du PSD, Liviu Dragnea, et le premier ministre Mihai Tudose.

 


CSM - Klaus Iohannis, a critiqué la procédure d’adoption des lois de la Justice

Vendredi dernier, à Bucarest, lors de la réunion plénière du Conseil supérieur de la magistrature, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a critiqué la procédure d’adoption des lois de la Justice. Le président compte sur une amélioration de ces actes réglementaires et s’attend à ce que les juges de la Cour constitutionnelle les examinent avec professionnalisme et beaucoup d’objectivité. Les récentes modifications apportées aux lois de la Justice ont été contestées tant au Parlement, par les partis de l’opposition, que dans la rue par la société civile et par une partie des magistrats. Les trois actes réglementaires relatifs au statut des magistrats ainsi qu’à l’organisation judiciaire et au fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature ont été attaqués à la Cour constitutionnelle juste après leur adoption, dans le cadre de deux saisines déposées par le Parti national libéral et par la Haute Cour de Cassation et de Justice. Les contestataires affirment que, dans leur nouvelle forme, les trois documents transgressent la loi fondamentale et ont un caractère confus. Le rapport de l’institution pour l’année 2017 a également été présenté vendredi, et les participants ont élu le président et le vice-président du Conseil. La nouvelle cheffe du CSM, la juge Simona Marcu, a transmis un message d’unité aux magistrats et un d’ouverture vis-à-vis des autres pouvoirs de l’Etat. Le procureur Codruţ Olaru a été élu vice-président.

 

Budget - Le président Klaus Iohannis a promulgué la Loi du budget de l'Etat et celle du budget de la sécurité sociale pour 2018.

Il a pourtant mis en garde contre les vulnérabilités de ces actes et les difficultés du cadre fiscal et budgétaire, dans le contexte où la Roumanie a besoin d'un budget crédible et équilibré, qui vise avec persévérance à maintenir les objectifs fondamentaux de stabilité macro-économique, de prédictibilité et de durabilité fiscale et budgétaire. Rappelons-le, le budget de l'Etat 2018 table sur une croissance économique de 5,5%, un taux moyen d'inflation annuelle de 3,1%, un taux de change moyen de 4,55 lei pour 1 euro et un revenu salarial moyen net de 2614 lei (565 euros) par mois.

 


Démission - La ministre roumaine des eaux et des forêts, Doina Pana, a démissionné pour des raisons de santé.

Elle avait assumé ce portefeuille ministériel en juin dernier, après s'être déjà trouvée à la tête du même ministère en 2014. Doina Pana maintient son mandat de député ; elle est vice-présidente de la Commission pour l'environnement et l'équilibre écologique de la Chambre basse ainsi que membre de la Délégation du Parlement de la Roumanie à l'Assemblée parlementaire de l'Union pour la Méditerranée.

 


Dacia - Ventes records de voitures Dacia en France

Le constructeur automobile français Renault a fait savoir qu'en 2017 ses ventes sur le marché de France ont atteint le niveau le plus élevé des 6 dernières années grâce à une croissance de 6,5% des ventes de voitures Dacia. Avec près de 120.000 véhicules immatriculés, la marque roumaine a établi un nouveau record historique des ventes dans l'Hexagone. La Dacia Sandero est le modèle le plus vendu auprès des personnes physiques et occupe la 8e dans le classement des 10 premières automobiles recherchées. Les ventes de Duster ont augmenté elles aussi, même si une nouvelle génération vient d'être lancée.  Les usines Dacia ont été rachetées par le Groupe Renault en 1999. Relancée en 2004 avec le modèle Logan, la Dacia est devenue depuis un joueur important sur le marché automobile européen.

 

Protestations - Une nouvelle manifestation contre le gouvernement a eu lieu le soir du 1er janvier à Bucarest.

Les protestataires accusent le pouvoir de vouloir subordonner la Justice en modifiant la législation. La semaine d'avant, les débats à ce sujet entre le premier ministre Mihai Tudose et les représentants des organisations civiques n'ont abouti sur aucun résultat. Les activistes civiques avaient demandé au chef du gouvernement de saisir la Commission de Venise au sujet des lois de la Justice et des modifications des Codes pénaux, ainsi que de reporter, par décret d'urgence, leur entrée en vigueur, et aussi de destituer le ministre de la Justice, Tudorel Toader. Les Ambassades de Bucarest de la Belgique, du Danemark, de la Finlande, de la France, de l'Allemagne, des Pays-Bas et de la Suède ont envoyé une lettre commune demandant à toutes les parties impliquées dans le processus de réforme de la Justice d'éviter toute action qui pourrait affaiblir l'indépendance du système judiciaire et de la lutte contre la corruption. En réplique, le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest a précisé que le renforcement de l'Etat de droit et de la lutte contre la corruption figuraient parmi les priorités du gouvernement roumain.

 

Mesures - Plusieurs mesures fiscales sont entrées en vigueur en Roumanie au 1er janvier.

Le salaire minimum brut est passé de 1.450 lei (environ 300 euros) à 1.900 lei (environ 410 euros), la retraite minimum est de 640 lei (quelque 135 euros), et l'impôt sur le revenu a baissé de 16% à 10%. Egalement en 2018, les contributions au 2e pilier du système de retraite ont baissé et le paiement fractionné de la TVA est entré en vigueur, étant obligatoire pour les entreprises ayant accumulé des dettes de versement de la taxe ou se trouvant en situation d'insolvabilité. Les contributions sociales sont entièrement à la charge des salariés, ce qui implique la renégociation des contrats de travail, avec, comme résultat, une éventuelle baisse des revenus. De l'avis du gouvernement, ces mesures auront un effet positif sur le PIB, en stimulant l'emploi, en augmentant le pouvoir d'achat des salariés et en réduisant le travail au noir. Les analystes économiques pensent, quant à eux, que l'impact de ces mesures sur la population et sur le milieu des affaires ne peut pas être estimé actuellement.

 

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Publié le 8 janvier 2018, mis à jour le 8 janvier 2018

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