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QUEENSLAND – Ses universités parmi les meilleures du monde

Écrit par Lepetitjournal Brisbane
Publié le 7 avril 2016, mis à jour le 8 avril 2016

Le Queensland et plus généralement l'Australie tire son épingle du jeu quand au classement des meilleures jeunes universités mondiales.

La Queensland University of Technology (QUT) sélectionnée parmi les meilleures universités de moins de cinquante ans du monde. Ce classement publié par le prestigieux Times Higher Education, a vu la consécration « importante mais attendue » du pays d'Oz.

L'Australie joue les gros bras
Elles sont 19 Universités à se placer parmi les 150 premières, ce qui en fait la deuxième nation la plus représentée derrière le Royaume-Unis (25).

À titre de comparaison la France en place 15, dont une en 9ème position (Université Pierre et Marie Curie). La première représentante australienne, l'Université de Technologie de Sydney, arrive quant à elle 21ème, suivie par sa dauphine QUT (28ème), qui enregistre un bond en avant de cinq places par rapport à l'an passé.

L'État du Queensland confirme son envergure avec quatre de ses écoles dans le « hall of fame » : la QUT (28ème), la James Cook University (38), la Griffith University de Brisbane (48) et enfin la Central Queensland University entre les 100 et les 150. Toutes les quatre entretiennent des « rapports très forts avec les entreprises et le monde du business » constate le rédacteur en chef du Times Higher Education, Phil Baty. En parlant de QUT il ajoute que le travail pour laisser « les laboratoires ouverts sur le monde extérieur a été l'un des critères de progression ».

Ces « nouvelles » universités des année 70-80, réussissent le pari fou de s'imposer et d'exister en face des énormes structures plus anciennes comme à Melbourne (fondée en 1853) qui monopolisent l'ensemble des subventions étatiques. En tant qu'outsiders elles contrebalances leurs manques à gagner par une volonté d'innovation et un dynamisme indéniable.

Elles profitent de l'attractivité australienne vis-à-vis des étudiants internationaux pour bâtir des relations avec l'ensemble des pays du monde, notamment asiatiques.

Conclusion : il fait bon étudier dans l'île-continent, surtout à Brisbane, ville d'envergure en plein essor.

Étudier en Australie,
et éveil de l'Europe continentale
Un conseil donc, venez étudier en Australie, vous y améliorerez votre anglais tout en bénéficiant d'un enseignement de qualité. Un autre avantage : les travaux des technologies de pointes sont publiés dans la langue de Shakespeare.

Bien sûr, ce classement londonien avantage les universités anglophones au regard des critères étudiés, leurs travaux publiés dans la langue de référence sont par exemple davantage connus et repris par la communauté scientifique.

Cette année pourtant les universités d'Europe continentale (notamment Allemandes), se sont imposées dans les plus hautes sphères, suivant l'exemple de l'École polytechnique de Laussanne en Suisse (1ère encore cette année).

L'habitude de morcellement des universités et des équipes de recherche notamment françaises a été battue en brèche ces dernières années. La tendance est à la création de pôles énormes capables d'entrer dans la compétition mondiale.

Parmi ces regroupements on peut citer celui d'Aix-Marseille créé en 2012 (40ème), ou encore celui de l'Université de Bordeaux de 2014 (55ème). Il faudra attendre l'année prochaine pour voir si cette tendance se concrétise.

C'est d'ailleurs la QUT de Brisbane qui sera l'hôte du 5 au 7 avril 2017 du prochain classement, participant encore une fois à l'envergure internationaliste que la capitale du Queensland entend obtenir.

Mathieu Pennella (lepetitjournal.com/brisbane) jeudi 7 avril 2016

 

Publié le 7 avril 2016, mis à jour le 8 avril 2016

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