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JEUX OLYMPIQUES – Et si c’était le tour de Brisbane et ses environs

Écrit par Lepetitjournal Brisbane
Publié le 10 août 2016, mis à jour le 10 août 2016

La campagne est lancée pour que Brisbane et ses environs deviennent les hôtes des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2028.

En plein JO de Rio, la campagne du sud-est du Queensland pour ceux de 2028 a commencée. L'échéance est loin mais les Conseils municipaux de Brisbane et de la Gold Coast mettent déjà la main au porte-monnaie à hauteur de 2,5 millions de dollars.

Le maire de la Gold Coast, Tom Tate, a confirmé que son conseil municipal participerait à la campagne « South-East Queensland JO » jusqu'à 400.000$ ; montant qui s'ajoute aux plus de 2 millions déjà engagés par le City Council de Brisbane.

L'idée pour le représentant de la Gold Coast est d'engager de l'argent au prorata de la population, il est donc normal que « Brisbane mise le plus et que nous soyons en deuxième position ».

Le vote ne sera pas proposé au conseillers municipaux avant une quinzaine de jours afin qu'ils puissent digérer l'ensemble des informations mises sur la table.

En juillet, le maire de Brisbane Graham Quirk présentait son projet de JO en Conseil des Maires du sud-est du Queensland (qu'il préside). Libre aux onze municipalités d'accepter ou non de se joindre à son idée.

Les conseillers de Brisbane ont quant à eux déjà donné leur aval pour une étude de faisabilité. Son but sera de déterminer les lieux les plus propices à accueillir tous les évènements sportifs de la compétition.

Pour Tom Tate, c'est dans l'intérêt de la municipalité d'appuyer l'offre. La dénomination choisie adroitement par son homologue de Brisbane y étant pour beaucoup : « c'est une offre du sud-est du Queensland, Brisbane en sera le fer de lance et la Gold Coast l'un des acteurs majeurs » explique-t-il.

Anticipant les critiques, les deux maires ont souligné le versant économique d'une étude de faisabilité. En effet, elle préparerait une candidature complète en passant en revue les infrastructures existantes pour savoir si elles sont à niveau et/ou si d'autres seraient nécessaires. Finalement que la candidature soit retenue ou non, le plan régional restera « un aboutissement pour les générations futures » confie le maire de la Gold Coast.

Selon les données de Faixfax Media, les conseils locaux devraient participer à hauteur de 11% au financement total, soit 1,6 milliards de dollars. Un joli pactole à débourser qui pose problème à Mark Jamieson, maire de la Sunshine Coast. Pour lui : « il y a plus d'inconvénients à soutenir cette candidature. On sait ce que ça va coûter mais nous ne sommes pas sûr des retombées ».

Contrairement au vote de Monsieur Tate, celui du Lord Mayor de la Sunshine Coast n'est pas acquis, il faudra au que le nouveau duo se montre convaincant dans les prochaines semaines.

On peut comprendre la différence de réaction entre les maires Tate et Jamieson à la lumière des JO du Commonwealth de 2018 qui prendront place sur la Gold Coast. D'ores et déjà engagé dans une compétition internationale, la mairie de Monsieur Tate aura comparativement moins d'investissements annexes à réaliser pour cette course au JO qui s'annonce longue et difficile. Son homologue de la Sunshine Coast ne pourra pas en dire autant, et la construction de stades, d'hôtels et autres infrastructures comment dire : ça coute cher !

Les municipalités de Redland, Lockyer Valley, Somerset et la Sunshine Coast voteront cette semaine pour ou contre la campagne de candidature, tandis que les 9 autres le feront au cours des trois semaines suivantes.

Toujours est-il que le chemin est encore long avant que l'appel d'offre officiel soit lancé par le Comité International Olympique. Il faudra attendre 2019 pour connaître avec certitude les villes qui participeront à la course aux JO et encore deux ans pour savoir qui l'emportera. 

MP (lepetitjournal.com/brisbane), mercredi 10 août 2016.

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Quelques candidats qui se sont déjà exprimés : Paris et Berlin dans le cas ou leurs candidatures échouent pour 2024, la Russie avec Saint Petersburg, Busan en Corée du Sud, Buenos Aires en Argentine, Casablanca pour le Maroc ou encore le Qatar qui accueille déjà la Coupe du monde de football en 2022 et qui s'est gratifié d'une sortie remarquée en expliquant que le pays disposait déjà de 99% des infrastructures.

Publié le 10 août 2016, mis à jour le 10 août 2016

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