Le département météorologique indien (IMD) a publié cette semaine les données météorologiques de l'année 2019. La moyenne annuelle des températures de l’air en surface pour 2019 est plus élevée de 0,36 degrés Celsius par rapport à la moyenne utilisée comme référence par l’IMD (la moyenne des 29 années de 1989 à 2010).
Cependant, 2019 ne détient pas le record de l'année la plus chaude, il a été atteint en 2016 avec une moyenne annuelle de 0,71 degrés Celsius au dessus de la norme. Les autres années records sont 2009, 2010, 2015, 2017.
Malgré un mois de décembre très froid (le deuxième depuis 1901 avec une température moyenne de 18,76 degrés Celsius), la moyenne annuelle de 2019 reste en dessus de la norme suite à une saison de la mousson (juin à septembre) qui s’est avérée la plus chaude depuis 1901.
En 2019, les états du Maharashtra, du Karnataka, du Kerala et du Bihar ont subi des inondations dévastatrices pendant la mousson qui s’est prolongée au delà de sa date habituelle de retrait pendant 39 jours. Par contre, le changement de saison a eu lieu en l’espace de 9 jours contre 45 normalement.
D’autre part, l’IMD a précisé que l'activité cyclonique de 2019 a été beaucoup plus intense en mer d’Oman (à l’ouest de l’Inde) alors qu'habituellement, c’est le golfe du Bengale (à l’est de l’Inde) qui connaît les vents les plus forts : cinq des huits cyclones ayant touché l’Inde se sont formés en mer d’Oman au lieu de un les autres années.
Selon l’IMD, au moins 1 562 personnes seraient décédées en 2019 suite à des conditions climatiques extrêmes.
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