La semaine dernière, Hla Myo, professeur dans une école monastique de Mandalay, a été inculpé de viol, de crime sexuel contre nature et de détention forcée sur une élève de 5 ans. Cette annonce a été suivie d’accusations sur internet envers l’école et son principal, un moine bouddhiste supérieur, qui auraient depuis deux ans caché les allégations de la famille de la victime présumée. La fillette n’aurait été capable de parler à son père des abus sexuels dont elle aurait été victime qu’un peu plus tôt cette année, à la fin de l’année scolaire. Ce dernier l’a sans attendre retirée de l’école, ainsi que sa sœur, et a déposé plainte, permettant le début d’une enquête le 23 février. Mais pour le principal de l’école, ces accusations sont infondées. L’école aurait investigué sur les faits trois ans auparavant, mais n’ayant pas trouvé de preuves, personne n’a jugé nécessaire d’en informer la police. "Si cela était réellement arrivé, il y a des infirmeries dans l’école. Il y a des docteurs ici. Il n’y a aucune trace de son passage dans les infirmeries… nous savons depuis que cette histoire est fausse", affirme U Nayaka, le moine directeur de l’école. "Je pense que la victime présumée et sa famille tentent de rabaisser la réputation de l’école" ajoute un porte-parole de l’école. Toutefois, même si les accusations n’ont pas été prises au sérieux par l’équipe de l’école, Hla Myo a été renvoyé début février, décision jugée bien trop tardive par de nombreux internautes.
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