L’un des opérateurs de téléphonie mobile, Ooredoo, arrivé sur le marché birman il y a trois ans, a annoncé en début de semaine le lancement, le mois prochain, de la première plateforme de paiement, baptisée M-Pitesan.
La société a obtenu fin juillet de la Banque Centrale la licence lui permettant d’offrir ce genre de service financier. D’ores et déjà, elle a procédé à une première en service, à titre d’essai, et avec le concours de ses employés, qui ont ainsi servi de cobayes. Une fois le lancement effectué au plan national, dans quelques semaines, les usagers, équipés de ce porte-monnaie électronique, auront la possibilité de faire un éventail d’opérations telles que des transferts d’argent, des consultations de comptes bancaires ou des paiements de factures, en partenariat avec la CB Bank. L’une des cibles privilégiées de ces nouveaux services : la large proportion (70 pour cent, selon les estimations) de la population birmane qui ne possède pas de compte bancaire et qui passerait ainsi directement à ce système de portefeuille numérique, a précisé à la presse locale le directeur adjoint d’Ooredoo, Vikram Sinha. « Quand on sait à quelle vitesse les Birmans ont adopté la technologie mobile de manière générale, on ne peut qu’être très optimiste quant à l’introduction de ce nouveau service », a-t-il commenté.
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