"Au vue de l'usage de la force disproportionné des forces de sécurité [NDLR: dans l'état Rakhine], la communauté Européenne et ses états membres refuseront l'entrée sur son territoire au Commandant en chef des forces armées birmanes ainsi qu'à ses officiers supérieurs, et toute coopération de défense pratique va être revue" conclu un rapport de réunion du Conseil Européen ayant été publié le lundi 16 octobre. Le rapport reprend certaines sanctions déjà appliquées, tel que l'embargo sur les armes et autre équipement pouvant être utilisé pour de la répression interne, mais affirme que d'autres sanctions sont considérées, tout en réaffirmant la volonté de l'Union Européenne à réagir de manière plus amicale en cas de "développements positifs". Le conseil européen s'est également entendu sur la nécessité du gouvernement à restaurer l'aide humanitaire pour toutes les communautés affectées par les conflits dans les États Kachin et Shan, soit environ 100 000 individus qui ont fui les conflits dans l'État Rakhine et trouvé refuge dans ces régions.
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