Washington monte le ton. "Nous exprimons notre inquiétude face aux récents événements dans l'État Rakhine et aux violents abus que les Rohingyas et d'autres communautés ont endurés", a déclaré dans un communiqué la porte-parole du département d'État américain, annonçant une série de mesures punitives, détaillant de nouvelles mesures "en plus des restrictions existantes" vis-à-vis des forces armées birmanes et de l'embargo américain "de longue date sur toutes les ventes de matériel militaire". Parmi les mesures prises, la suspension de l'examen des dispenses de voyage pour les hauts responsables militaires birmans et l'annulation des invitations faites aux hauts responsables des forces de sécurité birmanes pour assister à des manifestations parrainées par les États-Unis. Des "mesures économiques ciblées" devraient aussi être mises en place contre les individus liés aux "atrocités", ont annoncé les États-Unis.
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