Samedi a vu la fin de l'année de silence imposée par le Haut Conseil Bouddhiste lui interdisant tout prêche public. Le moine nationaliste Wirathu, vénéré par les uns et conspués par les autres, a donc enfin pu s'exprimer publiquement. Il a ainsi déclaré que le Rakhine était victime du "terrorisme des Bengalis" et a également nié "y avoir créé" un conflit, prenant pour preuve le calme de sa ville natale, Mandalay. "Si Wirathu créait du conflit, Mandalay serait en cendre" a-t-il expliqué. Durant son bannissement, le moine s'affichait sur les réseaux sociaux la bouche couverte de scotch et diffusant d'anciens prêches. Mais la compagnie Facebook a récemment décidé de lui fermer sa page. Cela ne semble pas l'avoir décidé à s'arrêter. Il a en effet ajouté qu'il continuerait son "travail nationaliste" : "Depuis que Facebook a fermé [sa page], j'utilise Youtube. Youtube ne permet pas une aussi grande audience donc je vais utiliser Twitter pour continuer le travail nationaliste."
Le moine Wirathu retrouve la parole et nie alimenter les violences
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