Lors d'une conférence de presse, le chef de mission du FMI en Birmanie, Shanaka Jay Peiris, a déclaré que la Birmanie devait continuer à ouvrir son économie afin d'attirer plus d'investissements étrangers: “il est temps d'initier la deuxième vague de réformes afin de soutenir l'élan actuel.” Il a entre autre pris en exemple les secteurs de l'assurance et de l'aviation, ajoutant qu’une longue liste de réformes devraient se porter sur l'agriculture, le système bancaire et la libéralisation graduelle des taux d'intérêts, les infrastructures, le commerce, la gestion des ressources naturelles ainsi que le cadre législatif. Il a notamment souligné l'importance des Partenariats Public-Privé (PPP), système qui, a-t-il assuré, a un fort potentiel en Birmanie. Le représentant du FMI a également déclaré que le gouvernement devrait renforcer ses reformes sur les taxes, celles-ci, tant commerciales que celles touchant les revenus, étant à un niveau très bas en Birmanie. Peiris a ajouté que le gouvernement avait eu une année compliquée avec une progression inférieure aux estimations mais que l'économie allait rattraper son retard, et le gouvernement, qui visait “la stabilité” pour l'année dernière devait maintenant se focaliser sur “la croissance”.