Après avoir systématiquement nié son implication dans des méfaits à l'encontre des Rohingyas vivant dans l'État Rakhine, l'armée a, la semaine dernière, rendue publique une enquête interne déterminant que des militaires avaient bien pris part dans le massacre de 10 Rohingyas, qualifiés dans le rapport de 'terroristes Bengalis'. Après un entretien avec le ministre des Affaires étrangères japonais vendredi dernier, Daw Aung San Suu Kyi a qualifié le rapport de "nouveaux pas pour notre pays", ajoutant que “c'est une indication positive que nous tendons à plus de responsabilités de notre part.” ASRA, l'Armée du Salut des Rohingyas de l'Arakan [Ndlr: ARSA en anglais] a, de son côté, nié toute appartenance à son organisation, de près ou de loin, des 10 victimes notifiées dans l'enquête interne de l'armée birmane, réfutant ainsi le fait qu'ils étaient des “terroristes”.
L’aveu de l’armée suite aux charniers qualifié "d'avancée positive"
- 0
- 0