Le gouvernement birman a rejeté toute légitimité à la Cours Pénale Internationale à juger les déportations des Rohingyas comme crime contre l’humanité. Cette annonce répond à la décision de la CPI d’autoriser le procureur Fatou Bensouda à évaluer s’il y a suffisamment d’évidences pour poursuivre des officiels birmans. En août, une mission des Nations Unies avait conclu que l’armée birmane avait mené des campagnes de terreur, tuant et violant des membres de la communauté Rohingya. La mission parlait "d’intention génocidaire" et recommandait la condamnation de plusieurs généraux pour avoir organisé ces crimes. Outre le fait que la Birmanie rejette cette version des évènements, le pays avance que n’ayant pas signé le traité de Rome, elle n’est pas sujet à l’autorité de la CPI. Cette dernière cependant argue que le Bangladesh est bien dans la juridiction de la CPI et que la migration des Rohingyas vers ce pays est suffisant pour enquêter.
La Birmanie rejette l’autorité de la CPI
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