Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

Guerre des médias

Untitled-1Untitled-1
Écrit par Rédaction lepetitjournal.com Birmanie
Publié le 18 octobre 2017, mis à jour le 18 octobre 2017

Le e-journal d'actualité Coconuts Yangon, a épinglé The Irrawaddy, un autre quotidien, au sujet d’un article publié il y a de cela quelques jours et présentant des faits ayant eu lieu il y a plus d'un an comme s'étant déroulés récemment. The Irrawaddy a expliqué qu'il s'agissait d'une erreur et l'article a été retiré seulement quelques heures après sa publication sur internet, mais Coconuts Yangon s'en sert comme point de départ pour une attaque en règle sur le fonctionnement de son concurrent et lui reprocher sa prise de position pro-gouvernementale lors de la couverture médiatique des conflits qui secouent l'État Rakhine.  Bien que rappelant l'implication de The Irrawaddy dans sa lutte pour la démocratie aux côtés de Aung San Suu Kyi, Coconuts Yangon explique que depuis le début des violences, le journal concurrent a très vite fait sien le discours du gouvernement et a notamment instauré une règle concernant l'utilisation du mot "Rohingya" en anglais et "Bengali" dans son édition birmane, afin avance le journal, de plaire à ses investisseurs. Le journal affirme également que depuis ce changement de ton, plusieurs employés ont démissionné. Nay san Lwin, activiste Rohingya et surveillant les médias birmans a déclaré : "tous les médias ont changé depuis 2012. BBC Burmese, VOA et RFA sont biaisés. Ils ont essayé beaucoup de fois d'utiliser 'Bengali', mais comme je me suis beaucoup plaint à leurs directeurs, ils utilisent parfois Rohingya mais le plus souvent, ils nous désignent comme 'Musulmans'. Le problème avec tous les médias birmans est le racisme. Si les Rohingyas étaient bouddhistes, je suis sûr qu'ils ne seraient pas du côté des militaires". Fait intéressant, Coconuts Yangon était accusé d'être biaisé et d'adhérer au point de vue de la communauté internationale lors de la publication de l'étude désignant Yangon comme la deuxième ville la plus dangereuse du monde (voir notre édition du 18 Octobre 2017).     

LOGO BIRMANIE_3
Publié le 18 octobre 2017, mis à jour le 18 octobre 2017

Flash infos