Il y a quelques mois de cela, lors d'une visite des deux dirigeants en Inde, Rodrigo Duterte, le président des Philippines, avait dit avoir conseillé à Aung San Su Kyi de ne pas écouter les activistes des droits de l'Homme. Il avait déclaré plaindre la dirigeante de facto pour le traitement médiatique qu'elle subissait en rapport à la crise des Rohingyas dans l'état Rakhine. Celui-ci vient de surprendre beaucoup de monde, et d'irriter nombre d'officiels en Birmanie, en parlant d'un génocide à l'encontre des Rohingyas. Le président philippin a ajouté que son pays accepterait des réfugiés mais que le nombre de ceux-ci devrait être réparti entre les Philippines et l'Europe. Le porte-parole du gouvernement Birman, Zaw Htay, n'a pas tardé à réagir, déclarant que “Il (Rodrigo Duterte) ne connaît rien à la Birmanie. Son habitude est de parler sans retenue. C'est pour cela qu'il a dit ça,” ajoutant que ses dires ne correspondent en rien à la réalité.
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