Nang Mo Hom a été arrêtée et emmenée par des soldats de l’Armée de Libération National Ta’ang (TNLA) le 17 août dernier. L’arrestation a pris place au domicile de Nang Mo Hom dans le village de Namhka. Cinq combattants TNLA sont venus chez elle, armés, pour l’emmener sous prétexte que la mère de trois enfants aurait empêché des soldats rebelles de prélever des taxes et que cela aurait entraîné, par la suite l’arrestation de ces combattants Ta’ang par la Tatmadaw, l’armée birmane. Des milliers de manifestants se sont donc réunis, pour la seconde fois depuis son enlèvement pour réclamer sa libération. Certains arguant que si la femme doit être jugée, elle doit l’être par un vrai tribunal, d’autres rejettent les accusations qui pèsent sur elle et veulent tout simplement voir la femme rentrer chez elle ou encore certains affirment que son enlèvement crée des tensions entre les populations Shan et Ta’ang, tensions qui n’existaient pas auparavant. La TNLA, de son côté, s’est montrée peu diserte, ne diffusant qu’un bref communiqué peu après l’enlèvement de Nang Mo Hom pour annoncer la tenue de son procès pour avoir “empêchée ses troupes de s’acquitter de leur tâche, ce qui est une violation des lois de la TLNA.“
Des milliers de manifestants ont demandé la libération de Nang Mo Hom
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