La conseillère d'État a tenu une réunion avec ses ministres et des officiels de la capitale pour discuter d'un plan pour inciter les ambassades à déménager à Naypyidaw. La dirigeant de facto de la Birmanie a justifié son intention par le fait que la capitale accueille le gouvernement du pays et qu'il serait normal que les ambassades fassent de-même. Ainsi, la conseillère d'État a demandé à son gouvernement d'élaborer des lois permettant une transition sans heurt pour le déménagement des ambassades et de leurs employés entre Yangon et Naypyidaw. Elle a également demandé un effort de la part de la capitale pour offrir des services de soins, d'éducation, des transports de standards internationaux. La capitale a actuellement 120 parcelles de terrain réservées pour les ambassades mais aucune de ces parcelles ne sont occupées. En effet, quelques ambassades ont ouvert des bureaux depuis l'inauguration de la nouvelle capitale en 2005 mais aucune n'a déménagé. Lorsque Aung San Suu Kyi était assignée à résidence lors de son opposition à la junte militaire, elle s'était publiquement opposée à la construction de Naypyidaw, objectant que c'était une perte d'argent pour un pays pauvre n'étant pas capable de fournir les services de bases comme des systèmes de santé et d'éducation à ses citoyens.
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