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Aung San Suu Kyi "récompensée"...

Aung San Suu Kyi « récompensée » par le Comité de Protection des JournalistesAung San Suu Kyi « récompensée » par le Comité de Protection des Journalistes
Écrit par Rédaction lepetitjournal.com Birmanie
Publié le 11 janvier 2018, mis à jour le 11 janvier 2018

Le Comité de Protection des Journalistes (CPJ), basé à New York, a "récompensé" Daw Aung San Suu Kyi du prix "du plus grand retour en arrière de la liberté de la presse". Elle rejoint ainsi Donald Trump, président américain, Recep Erdogan, président turc et Xi Jinping, président chinois, tous récompensés pour leur traitement de la presse. Le CPJ a déclaré que ces récompenses étaient une réponse au président américain ayant annoncé sur twitter vouloir créer "des récompenses pour les médias les plus malhonnêtes et corrompus de l'année".  Par ces prix, le CPJ veut mettre en avant les dirigeants ayant attaqué la presse et sapé les bases sur lesquelles repose la liberté des médias. Le CPJ a donc créé cinq catégories, "le dirigeant ayant la sensibilité la plus à fleur de peau" remportée par le président Erdogan ; "la plus honteuse utilisation de lois  antiterroristes contre la presse" également dominée par le président turc ; "le dirigeant ayant la main-mise la plus ferme sur les médias" donné au président chinois, "pour l'intégralité du travail d'un dirigeant quant à la diminution générale de la liberté de la presse" a récompensé le président américain et "le plus grand retour en arrière de la liberté de la presse" donné à Daw Aung San Suu Kyi qui a terminé juste devant le président polonais Andrzej Duda. Le CPJ a justifié cette récompense en citant l'interdiction du gouvernement à l'encontre des journalistes désirant se rendre dans les zones  de conflits de l'État Rakhine, le fait que parmi les 12 journalistes ayant fini devant les tribunaux en 2017, cinq faisaient l'objet de plaintes venant de la police, un était poursuivi par un nationaliste, un par un ministre de la région de Tanintharyi et les cinq derniers par l'armée. Sont compris dans ce décompte les deux journalistes de Reuters arrêtés et inculpés pour détention de documents secrets dont les auditions sont toujours en cours.

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Publié le 11 janvier 2018, mis à jour le 11 janvier 2018

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