La chambre haute du Parlement birman a amendé en milieu de semaine dernière la loi anti-corruption garantissant plus d’autorité à l’agence gouvernementale chargée de mener ce combat. Ces amendements autorisent l'organisation étatique à enquêter sur chaque fonctionnaire qui serait perçu comme vivant au-dessus de ses moyens. Auparavant, les enquêtes n’étaient possibles qu’en réponse à des plaintes soutenues par des preuves. La peine maximale en cas de fausse plainte est fixée à trois ans de prison. La loi anti-corruption date de 2013, elle a déjà été amendée à trois reprises mais c’est la première fois que les changements sont aussi importants. La commission anti-corruption est composée de 11 membres et présidée par U Aung Kyi, ancien ministre de l’Information, du Travail et des Affaires Sociales.
Amendements de la loi anti-corruption
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