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Lycées français en grève, Berry, Hariri… l’actu de la semaine au Liban

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Écrit par Hélène Boyé
Publié le 25 mai 2018, mis à jour le 25 mai 2018

 

L’actualité des sept derniers jours au Liban a été marquée par la reconduction de Saad Hariri et celle de Nabih Berry après les législatives, la poursuite de la grève des professeurs libanais du Grand Lycée français d’Achrafieh et le bad buzz de partisans du Hezbollah après le prix de Nadine Labaki au festival de Cannes.

Hariri à nouveau Premier ministre, 1ère séance du nouveau Parlement
Jeudi, le président Michel Aoun a conduit les consultations d’usage auprès des députés issus des dernières élections législatives dans le but de désigner le nouveau Premier ministre. Résultat, 111 des 128 députés ont plébiscité Saad Hariri, chargé par le chef de l’Etat libanais de former « un gouvernement élargi d'entente nationale ».

La veille, les nouveaux députés ont tenu leur première séance à l'Assemblée à l’issue de laquelle Nabih Berry a été reconduit pour un sixième mandat à la tête de la Chambre, poste qu'il occupe depuis 1992. Le député Elie Ferzli a été élu vice-président du Parlement.

Les parents d’élèves du Grand Lycée mobilisés
Depuis le 26 avril, les enseignants, sous contrat libanais, du lycée français d'Achrafieh sont en grève ouverte, protestant contre le gel de leurs salaires malgré l’adoption de la nouvelle loi sur la grille des salaires.

En effet, les parents d’élèves ont obtenu en justice le gel de l'augmentation des frais de scolarité qui aurait permis à l’administration du Lycée de financer la hausse des salaires prévue par la nouvelle grille, estimant que l’augmentation demandée était disproportionnée.

Mardi, les parents ont manifesté devant l’entrée du Lycée d’Achrafieh, réclamant le retour des professeurs dans les salles de classe. Mercredi, l’ambassade de France à Beyrouth a publié un communiqué dans lequel elle appelle « l’ensemble des parties à aboutir rapidement à une solution ».

Le bad-buzz de partisans du Hezbollah contre Nadine Labaki
L’actrice et réalisatrice Nadine Labaki, qui a remporté le week-end dernier le prix du jury avec son film « Capharnaüm », a été vivement critiqué sur les réseaux sociaux notamment par une journaliste et présentatrice de la chaîne al-Manar ainsi qu’un député du Hezbollah.

Face à ce tollé sur la toile, le parti chiite s’est fendu mardi d’un communiqué pour se démarquer de ces critiques. "Les tweets et commentaires publiés par certains frères et sœurs concernant le film de la réalisatrice libanaise Nadine Labaki ne reflètent pas l'opinion du Hezbollah et n'étaient pas nécessaires", a affirmé la formation politique.

 

Hélène Boyé, directrice de la publication de LPJ Beyrouth
Publié le 25 mai 2018, mis à jour le 25 mai 2018

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