L’actualité des sept derniers jours a été marquée par un week-end de fortes pluies, les suites du contentieux frontalier entre le Liban et Israël, le voyage du président Aoun en Irak et en Arménie et le début timide de la campagne des prochaines législatives.
Week-end pluvieux – Importants dégats dans certaines régions
Si les températures de la semaine ont été particulièrement douces, le dernier week-end a été pluvieux. Dans les régions montagneuses du nord du Liban et de la Békaa, certains cours d’eau se sont tranformés en torrents. des innondations et des glissements de terrain sont à déplorer.
Voyage présidentiel – Aoun en Irak et en Arménie
Mardi, le président Michel Aoun s’est rendu en Irak pour une visite présidentielle, une première depuis des décennies. Le chef de l’Etat a reçu un accueil des plus chaleureux, comme en témoigne les nombreuses affiches de bienvenue à l’effigie du président libanais qui sont apparus de Bagdad.
M. Aoun s’est ensuite rendu en Arménie pour une visite officielle. Le Liban compte une forte communauté d’origine arménienne dont les pionniers avaient fui la persécution turque. En hommage à cette communauté, le chef de l’Etat a visité le Mémorial du génocide arménien. Dans un mot écrit dans le livre d’or du musée attenant, Michel Aoun a appelé à la reconnaissance du massacre génocidaire, plaidant pour que « justice soit faite afin d’assainir la mémoire et de redonner confiance dans la victoire du droit sur l’injustice. »
Litige frontalier Liban/Israël – Satterfield, le retour
Le bras de fer entre Israël et le Liban sur la zone d’exploitation pétrolière en Méditerranée et la contruction d’un mur frontalier entre les deux pays se poursuit. Le secrétaire d’Etat américain adjoint par intérim pour le Moyen-Orient, David Satterfield, qui mène une médiation entre Beyrouth et Tel-Aviv, est revenu à Beyrouth pour faire une nouvelle proposition de compromis. Sur ces sujets, le président Aoun s’est déclaré favorable à un arbitrage international.
Législatives – Morne début de campagne
Les prochaines législatives, les premières depuis 9 ans, auront lieu le 6 mai prochain. La nouvelle loi électorale, votée l’été dernier, promet une bataille électorale des plus chaudes. En attendant, la campagne ne semble pas avoir commencée et pour cause, les partis n’ont entamé que depuis quelques jours leurs tractations en coulisses sur les alliances électorales. Ils ont jusqu’à fin mars pour déposer leurs listes de candidats.
Petit à petit, les formations politiques lèvent le voile sur leur casting pour le scrutin de mai. Cette semaine, les chefs des deux grands partis chiites du pays, Nabih Berry pour Amal et Hassan Nasrallah pour le Hezbollah, ont annoncé le nom des candidats qui porteront leurs couleurs.
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