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NATHALIE DE GAULLE – "C’est à Beyrouth que j’ai vraiment échangé la première fois avec Bruno Le Maire"

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Écrit par Hélène Boyé
Publié le 17 octobre 2016, mis à jour le 16 janvier 2019

L'arrière-petite fille du général, conseillère consulaire aux Emirats arabes unis, est la directrice de campagne pour les Français de l'étranger de Bruno Le Maire, candidat à la primaire de la droite et du centre. De passage à Beyrouth, elle nous dévoile ses propositions pour les Français de l'étranger.

 

Comment êtes-vous devenue la directrice de campagne de Bruno Le Maire pour les Français de l'étranger ?

C'est quelqu'un que je suis depuis quelque temps. J'avais déjà voté pour lui à la présidence de l'UMP en 2014. C'est à Beyrouth que j'ai vraiment échangé pour la première fois avec Bruno Le Maire, à l'occasion de la soirée commémorant les 75 ans de l'Appel du 18 juin organisée par l'Association pour le développement de l'amitié libano-française (ADALF) en 2015.

J'ai intégré son équipe de campagne il y a un peu plus d'un an. J'ai commencé à travailler en septembre 2015 au sein du groupe de travail sur les questions internationales et les Français de l'étranger. J'ai, de ce fait, participé à l'élaboration du contrat présidentiel.

 

Quel est le programme de Bruno Le Maire pour les Français de l'étranger ?

Bruno Le Maire veut donner beaucoup plus de pouvoir aux conseillers consulaires, les élus de proximité des Français à l'étranger, notamment en les associant de manière plus étroite aux problématiques de l'éducation.

Pour Bruno Le Maire, l'éducation, et notamment celle des Français de l'étranger, est primordiale. Il part du principe que nous sommes tous Français parce que nous partageons une culture, et surtout, une langue commune. Il arrive que les enfants nés à l'étranger de parents français ne soient pas scolarisés dans des écoles françaises, faute de moyens ou de places. Il existe un programme baptisé Français Langue Maternelle (FLAM) que les conseillers consulaires pourraient davantage développer.

Il faudrait construire plus d'écoles françaises. Or, l'Agence pour l'Enseignement Français à l'Etranger (AEFE) a de moins en moins de moyens. Il faudrait penser à des solutions alternatives comme des partenariats publiques privés ou le mécénat d'anciens élèves, comme le font les écoles américaines.

Nous proposons de réintroduire le passeport consulaire pour les élus résidant dans des pays dangereux pour qu'ils puissent circuler librement. Nous proposons également une harmonisation des procédés de retour en France avec un portail unique.

Bruno Le Maire insiste énormément sur la francophonie, et l'importance de la transformer en un espace pas uniquement culturel, mais aussi économique. En 2050, grâce à l'Afrique, 800 millions de personnes parleront le français, devenant ainsi la deuxième langue la plus parlée au monde juste après l'anglais.

 

Qu'appréciez-vous chez Bruno Le Maire ?

C'est quelqu'un d'extrêmement droit, qui a beaucoup de valeurs et qui maintient ses engagements. Il tient le même discours depuis des années, quelques fois en opposition avec celui de sa famille politique comme sur la question du mariage pour tous. Il a démissionné de la fonction publique, donc il n'a aucun filet de sécurité. Il est contre le cumul des mandats et il l'applique à lui-même. Il n'a jamais eu d'ennui avec la justice. Il est loyal, très brillant et très humain. Il a fait plus de 440 déplacements en France depuis trois ans. Il a 15.000 bénévoles en France derrière lui. Il porte le programme le plus chiffré et le plus construit : c'est l'homme du renouveau.

 

Considérez-vous que Bruno Le Maire soit le plus fidèle héritier politique du général de Gaulle parmi les candidats à la primaire de la droite et du centre ?

Je ne suis pas là pour distribuer des satisfécits aux uns et aux autres. Je suis née dans les années 80, je n'ai pas connu mon arrière-grand-père, mais je suis admirative de son action politique. C'est, à mon sens, grâce à ses réformes que la France est toujours la 5eme puissance mondiale.

Pour moi, le gaullisme repose sur des valeurs essentielles : l'engagement et l'honnêteté, mais aussi l'audace et le courage en politique et, à ce titre, je pense que Bruno Le Maire s'y inscrit tout-à-fait. Il porte le même discours que le général de Gaulle sur la place de la France dans le monde. Un discours très audacieux qui me plaît et qui me rappelle les valeurs liées à mon héritage gaulliste.

Hélène Boyé, directrice de la publication de LPJ Beyrouth
Publié le 17 octobre 2016, mis à jour le 16 janvier 2019

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