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Cycle de cinéma "Revolución, je t'aime": l’année 68 au grand écran 

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Écrit par Alexandra Pichard
Publié le 22 mai 2018, mis à jour le 29 mai 2018

Ce mardi, à 20h, le cycle de cinéma "Revolución, je t’aime" inaugure ses projections : 12 sessions qui présenteront à Barcelone 43 films qui abordent le thème de l’année 1968 et ses révoltes sociales.

 

L’événement fait partie du programme de commémoration du 50e anniversaire des événements de 1968, organisé par l’Institut de Culture de Barcelone en collaboration avec d’autres organisations de la ville qui travaillent sur la mémoire. 

Car en effet, si on se souvient surtout de Mai 68 en France, de nombreuses autres révoltes ont lieu partout dans le monde cette année-là : le printemps de Prague, les protestations contre la Guerre du Vietnam, le mouvement des Black Panthers et l’assassinat de Martin Luther King aux Etats-Unis, mais aussi la lutte antifranquiste en Espagne et notamment à Barcelone. 

"Revolución, je t’aime" se demande alors dans quelle mesure le Septième Art a lui aussi été un acteur dans ces révoltes, à travers son aspect politique et sa capacité de contre-information. 

Des documentaires, fictions, court-métrages, ou essais filmiques seront projetés, tous dans les Cinémas Girona, à l’exception de l’inauguration de ce mardi qui se tiendra à l’ancienne prison La Model Espacio Memorial. Ce mardi, le cycle mettre à l’honneur le célèbre réalisateur catalan Père Portabella, en projetant quatre de ses travaux : Aidez l'Espagne, Premios Nacionales, Miró l'altre et Poetes catalans.

A partir du jour suivant, chaque journée sera dédiée à une thématique, une zone géographique ou un événement de 1968. 

Le jeudi 24 mai, par exemple, affichera le thème "Le fond de l’air est rouge", avec des films français de Mai 68. 
Le 28 mai, la session "Filmar es delito" (Filmer est un délit) abordera le cinéma clandestin espagnol dans les années 60 et 70. 

Le cycle permettra de mettre en valeur les œuvres d'auteurs tels que Pere Portabella, Chris Marker, Philippe Garrel, Carole Roussopoulos ou encore Fernando Solanas, qui représentent cette décennie marquée par une énergie créative sans précédents. 

Des œuvres, pour certaines projetées pour la première fois dans la ville, qui réaniment, 50 ans après, l’esprit de 1968. 

Infos pratiques :
Inauguration : mardi 22 mai, à 20h, à La Model Espacio Memorial. 
Entrée gratuite. 
Autres projections : tous les jours à 20h, aux Cinémas Girona. 
Voir le programme ici

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