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Face au cancer, l’éfficacité très prometteuse de l’immunothérapie

Representation du cancer du poumonRepresentation du cancer du poumon

Il n’est pas exagéré de dire que la décennie écoulée a vu l’avènement de l'immunothérapie, un moyen prometteur et peu destructif pour combattre le cancer. Le point avec l’hôpital Bumrungrad à Bangkok

Depuis son arrivée dans l’arsenal de la lutte contre le cancer, l'immunothérapie a entraîné une baisse considérable du taux de mortalité pour de nombreux cancers.

Par exemple, depuis son apparition, cette nouvelle approche thérapeutique a entraîné une baisse de 7% par an du taux de mortalité pour le cancer de la peau.

Mais au-delà de son efficacité à tuer le cancer, l'immunothérapie doit aussi sa popularité croissante à ses effets secondaires légers.

Cette forme de traitement est aujourd’hui disponible pour le cancer du sein, le cancer du foie, le cancer du poumon, le cancer gastro-intestinal, et plus encore.

Stimuler les défenses naturelles

Contrairement à l'approche classique qui fait intervenir des agents extérieurs pour traiter le cancer, l'immunothérapie a pour objet de stimuler le système immunitaire pour qu’il débarrasse lui-même le corps du cancer.

Sous sa forme actuelle, elle consiste à accroître de diverses manières l'efficacité des globules blancs.

En principe, les globules blancs, qui forment la première ligne de défense, se mettent en action dès que l’organisme détecte un corps étranger. Mais dans le cas du cancer, un problème immunitaire se pose lorsque les cellules cancéreuses parviennent à leurrer les globules blancs en leur faisant croire qu’elles sont inoffensives. L'immunothérapie a donc été conçue pour rectifier cela en stimulant le système immunitaire.

Thérapie par inhibiteur de point de contrôle immunitaire

Parmi les nombreuses approches d'immunothérapie, la plus brillante, en tout cas pour le moment, est le traitement par inhibiteur de point de contrôle immunitaire.

Les «points de contrôle» immunitaires sont des protéines dans les lymphocytes T (un type de globules blancs) qui activent ou désactivent la réaction immunitaire vis-à-vis des cellules étrangères - si les lymphocytes T ne savent pas quand se désactiver, ils risquent de s’attaquer à des cellules saines, ce qui peut provoquer des maladies auto-immunes.

Or, les tumeurs ont tendance à utiliser ces points de contrôle pour se protéger de la réaction immunitaire en libérant certaines substances chimiques qui rendent les lymphocytes T inactifs face au cancer.

La thérapie par inhibiteur de point de contrôle immunitaire permet de contrecarrer cette stratégie sournoise des cellules cancéreuses en bloquant les points de contrôle inhibiteurs et en rétablissant la fonction du système immunitaire, lequel peut ensuite œuvrer efficacement contre le cancer tel qu’il a été conçu pour le faire.

Et du fait que l'opération de destruction du cancer ait été menée par les anticorps naturels de l’organisme plutôt que par un agent étranger tel que la chimiothérapie ou la radiothérapie, les effets secondaires sont limités au minimum.

Approche holistique mais ciblée

L'immunothérapie est une avancée médicale à la fois sûre et efficace, mais ce n'est en aucun cas un remède universel. 

Il est préférable de consulter un médecin ayant l'expérience et l'expertise appropriées dans le domaine de l’immunothérapie et autres méthodes de traitement, car une approche holistique, mais néanmoins ciblée, est ce qui produit les meilleurs résultats.

Et c’est là, la préoccupation première du Centre régional de cancérologie Horizon de l’hôpital Bumrungrad International.

Pour plus de détails sur les points de contrôle immunitaires concernés par la thérapie, lisez l’article original (en anglais) The Magic Bullets: Fight Various Types of Cancers with Immunotherapy

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