Édition internationale
Radio les français dans le monde
--:--
--:--
  • 0
  • 0

Qualité de l’air : La saison des pluies remet Chiang Mai dans le vert

2019-06-03-Chiang_Mai-Air-pollution-map-745x4652019-06-03-Chiang_Mai-Air-pollution-map-745x465
Écrit par La rédaction de Bangkok
Publié le 3 juin 2019, mis à jour le 9 juillet 2020

Après presque 5 mois sous des taux malsains de particules fines (PM2.5), Chiang Mai et, plus largement, le nord de la Thaïlande semblent avoir retrouvé des cieux clairs et un air relativement pur, à la faveur de la saison des pluies.

L’attente aura été longue, exceptionnellement longue, cette année. Les premières pluies amenées début mai par des orages de chaleur parfois violent, n’avaient pas réussi à faire baisser suffisamment les taux de pollution pour les faire passer dans les niveaux acceptables -selon les normes de l’OMS- sous la barre des 25 microgrammes par mètre cube d’air. 

Indice pollution air chiang Mai

Mais l’arrivée de la saison des pluies aux alentours du 20 mai, avec ses précipitations quasi-quotidiennes, aura finalement eu raison de l’épaisse couche de pollution qui étouffait la région depuis la mi-janvier.

Lundi 3 juin, les indicateurs de pollution étaient au vert -code couleur correspondant à une qualité de l’air optimale- avec un AQI pour Chiang Mai à 17 et des prévisions optimistes pour les jours à venir.

Lire aussi l'édito de Pim Kemasingki dans Chiang Mai City Life le 9 mai Demanding My Right to Breathe

Pollution Chiang mai
Ce graphique de l'indicateur Air Visual montre les variations de l'indice AQI pour Chiang Mai sur le mois de mai

Les épisodes de smog sur le nord de la Thaïlande ont lieu chaque année généralement entre la mi-février et la mi-avril, qui correspond à une pratique accrue du brulis -avec la saison chaude- combinée à des conditions météorologiques -air sec sans vent ni pluie- favorisant l’accumulation et la stagnation des particules fines issues des brulis et auxquelles s’ajoutent sur le pôle Lamphun-Chiang Mai, les gaz d’échappement automobiles et les émanations industrielles.

Mais cette année, les taux de particules ont battu des records et la période de smog, appelée saison des fumées, s’est étendue sur le calendrier. 

Le nombre de "points chauds sauvages" en forêt a explosé par rapport aux autres années, selon les chiffres du Département Royal des Forêts (du 1er octobre 2018 au 19 avril 2019: +950% dans la province de Chiang Rai, +291% dans la province de Nan, +275% pour Chiang Mai, +71% pour Mae Hong Son).
 

Flash infos

    Pensez aussi à découvrir nos autres éditions

    © lepetitjournal.com 2024