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Rudi Veestraeten, un diplomate à l’écoute de la région et des Belges

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Rudi Veestraeten a pris ses fonctions d'Ambassadeur de Belgique à Bangkok en novembre 2008 (Photo courtoisie Ambassade de Belgique)
Écrit par La rédaction de Bangkok
Publié le 19 février 2009, mis à jour le 31 juillet 2020

En poste depuis fin novembre, le nouvel ambassadeur de Belgique, Rudi Veestraeten, revient pour Lepetitjournal.com sur son parcours, ses missions en Thaïlande et dans la région, ainsi que sur sa volonté de soutien à la communauté belge

"C'est un grand plaisir de revenir à Bangkok !"De retour dans la Cité des Anges depuis moins de trois mois, Rudi Veestraeten ne cache pas sa joie de retrouver une région qui l'avait passionné lors de son premier séjour, entre 1992 et 1995. Simple collaborateur à l'époque, ce néerlandophone de 50 ans occupe cette fois-ci son premier poste d'ambassadeur, nouvelle étape dans une carrière diplomatique déjà bien remplie. Depuis ses débuts aux Affaires étrangères en 1987, Rudi Veestraeten a occupé des fonctions au Niger, en Bulgarie, au Kenya et aux Etats-Unis. Le poste de Bangkok est d'autant plus intéressant qu'il s'agit d'un poste régional qui couvre aussi la Birmanie, le Laos et le Cambodge, pays dans lesquels la Belgique ne possède pas d'ambassade. Le fait d'avoir déjà travaillé dans la région est un atout supplémentaire pour l'ambassadeur. "Je comprends mieux le contexte. Par exemple, lors de mon premier passage, les Nations Unies étaient encore présentes au Cambodge. Lorsque je vais retourner dans ce pays, tout cette époque ne sera pas abstraite pour moi". Plusieurs programmes de coopération existent avec le Cambodge et le Laos, dans les domaines du déminage, de l'éducation et de l'assistance médicale. Les ONG belges y sont très actives, à l'instar de la branche belge de Handicap International au Laos. Les relations avec la Birmanie sont réduites au strict minimum. Celles avec la Thaïlande, en revanche, "sont excellentes", se félicite Rudi Veestraeten. Une bonne entente qui remonte au règne Rama V, à la fin du XIXème siècle. En pleine lutte d'influence franco-britannique, un Belge devenu conseiller du souverain l'aide à codifier le droit et permet à la Thaïlande de devenir un Etat moderne. Les liens personnels entre les deux familles royales constituent un ciment supplémentaire.

Aider les sociétés belges à augmenter leur visibilité

La mission de Rudi Veestraeten sera marquée par la présidence belge de l'Union Européenne, au deuxième semestre 2010. "Nous serons alors le porte-parole de l'UE dans la région. C'est un rôle très important, auquel nous nous préparons". Autre tâche essentielle aux yeux du diplomate, l'appui à la communauté et aux entreprises belges. L'objectif de l'ambassadeur est de multiplier les possibilités de liens économiques entre la Thaïlande et la Belgique. "Concrètement, cela passe par des visites de sociétés belges, pour voir quels sont leurs problèmes, augmenter leur visibilité, les aider dans leurs démarches auprès des gouvernements". Environ 2.500 Belges résident en Thaïlande. Ils sont employés de sociétés privées, d'organisations internationales ou retraités. Le Laos et le Cambodge comptent une cinquantaine de ressortissants, moins pour la Birmanie. Le message de l'ambassadeur à leur égard : "nos ressortissants ici représentent un bel éventail d'une population diversifiée. Ils s'investissent, redorent l'image du pays. Je souhaite réellement travailler avec eux".

Emmanuelle MICHEL Jeudi 19 février 2009

Où est passée la Saint-Nicolas ?

La Saint-Nicolas, à l'occasion de laquelle les enfants belges reçoivent traditionnellement leurs cadeaux de fin d'année, a été un peu perturbée en décembre dernier à Bangkok. Chaque année, autour du 6 décembre, la résidence de l'ambassadeur accueille la fête organisée par le Club des Belges à l'occasion. Mais cette fois-ci, les réjouissances n'ont pas eu lieu comme prévu et certains se demandent ce qui s'est passé. En fait, deux événements se sont conjugués, explique l'ambassadeur. D'une part, la date de la fête avait été fixée au dimanche 30 novembre, c'est-à-dire en plein milieu de la semaine de blocage des aéroports de Bangkok. D'autre part, une coupure totale d'électricité pour cette journée avait été programmée dans le quartier de Sathorn où se trouve l'ambassade, explique Rudi Veestraeten. "Il était impensable de ne pas faire fonctionner les services de l'ambassade ce jour-là, nous avons installé les ordinateurs et le personnel dans la résidence. Il n'était donc plus possible d'y organiser la Saint-Nicolas", précise Rudi Veerstraeten, qui a proposé au Club des Belges de repousser de quelques jours les festivités. L'association a finalement préféré maintenir la date, en choisissant un autre lieu. L'an prochain, la Saint-Nicolas devrait retrouver sa place à la résidence.

E.M. Jeudi 19 février 2009

 

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Publié le 19 février 2009, mis à jour le 31 juillet 2020

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