Les autorités thaïlandaises ont admis lundi lors d'une rencontre avec la Commission nationale des droits de l'Homme (NHRC) le manque de conscience chez certains investisseurs thaïlandais à l'étranger au regard du respect des droits de l'Homme, rapporte le journal The Nation.
Différentes autorités gouvernementales en lien avec les investisseurs thaïlandais à l'étranger ont rencontré la Commission nationale des droits de l'Homme (NHRC) pour établir un rapport sur la progression du pays suite aux résolutions prises par le gouvernement en 2015 et 2016 qui appelaient ces investisseurs à respecter et protéger les droits de l'Homme.
La situation est devenue alarmante après que la NHRC a reçu 12 plaintes de la part des pays voisins de la Thaïlande au sujet de projets qui mettraient à mal l'environnement et le bien être des individus.
Les instances gouvernementales thaïlandaises disent être toujours allées dans le sens du respect de ces droits fondamentaux. Pour le bureau des investissements thaïlandais, "la nature du commerce est d'éviter les problèmes avec la population locale".
Cependant, elles admettent également que cette prise de conscience est difficile pour les gros groupes thaïlandais –dont beaucoup ont prospéré sur l'exploitation des travailleurs migrants illégaux. C'est la raison pour laquelle des études ont été réalisées par les agences autour des approches utilisées en Corée du Sud, à Singapour ou en Suède.
L'objectif à travers ces modèles est d'obtenir des mesures permettant de minimiser le problème et prévenir les impacts négatifs.
(http://www.lepetitjournal.com/bangkok) mercredi 13 septembre 2017
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