PVT - Un an de road trip en Nouvelle-Zélande

Andy a mis sa vie française entre parenthèses pendant un an pour découvrir la Nouvelle-Zélande. Comme de plus en plus de jeunes, ce Marseillais d'origine s'est lancé dans l'aventure. Actuellement à Auckland, il a accepté de se livrer au jeu du question / réponse pour lepetitjournal.com

Le Petit Journal Auckland - Pourquoi la Nouvelle-Zélande ?

Andy - C'est un ensemble de choses qui m'a fait choisir cette destination. Tout d'abord parce que je voulais apprendre l'anglais, et ensuite par curiosité.  Je voulais partir très loin de la France et de tous mes repères. J'ai toujours été aidé et soutenu par mes proches et mes amis. Je voulais faire l'expérience d'être seul, d'apprendre à me débrouiller par moi-même dans une culture différente de la mienne. La Nouvelle-Zélande c'était le choix de l'inconnu total et c'est aussi ce qui a motivé ma décision. 

Quel est l'itinéraire de votre voyage ?

Je suis arrivé à Queenstown en novembre dernier où j'allais dans une école linguistique pour perfectionner mon niveau d'anglais. Au bout de trois mois, je suis allé à Cromwell. J'ai trouvé un job dans la restauration, j'y suis resté deux mois. Après ça, j'ai entamé un road trip sur la côte ouest en voiture. Je m'arrêtais quand je voulais, surtout pour faire des randonnées dans des paysages magnifiques. Ensuite je suis arrivé sur l'île nord par Wellington, avant de passer par le Lac Taupo et d'arriver à Auckland où je compte rester encore quatre mois avant de retourner dans l'île sud avec un ami. 

Prévoyez-vous votre voyage à l'avance ?

Pas du tout ! La seule chose que j'ai prévue à l'avance, c'est cette école de langue à Queenstown que j'ai réservée depuis la France. J'ai commencé à me renseigner sur place auprès des personnes que je côtoyais pour prévoir un peu mon itinéraire. Mais la plupart du temps, je vis au jour le jour, selon mes envies et mes humeurs.

Quelles sont vos impressions sur le pays ?

C'est un très beau pays où les gens sont accueillants et très écolos. L'écologie ici, c'est une vraie manière de vivre. Le sol est propre, même dans les villes : il n'y a pas de papier, pas de chewing-gum, pas de mégot de cigarette? Et presque tout le monde recycle ses déchets. Les tarifs élevés des attractions touristiques, c'est aussi quelque chose qui m'a marqué. A Queenstown qui est un peu la capitale des sports extrêmes en Nouvelle-Zélande, tout est extrêmement cher. Sur la côte ouest aussi, il y a le pont le plus long de Nouvelle-Zélande, mais pour le traverser à pieds, tu dois payer?

Qu'est-ce que vous avez préféré jusqu'à présent ?

Mes trois premiers mois à Queenstown, c'était vraiment génial. Je me suis fais un tas d'amis. Je faisais plein d'activités, beaucoup de randonnées, des après-midi et des soirées à la plage puisque c'était l'été? Au niveau des paysages par contre, la côte ouest reste un excellent souvenir. Il y a des forêts, des glaciers, des bords de plage? J'en ai pris plein les yeux !

Comment financez-vous votre périple ?

Je suis parti avec près de 3.000 euros d'économies. Mais j'ai tout dépensé en loisirs au bout de trois mois. Alors j'ai trouvé du travail. A l'origine, je comptais travailler pour perfectionner mon anglais mais peut-être que j'aurais un peu moins travaillé si je n'avais pas dépensé mes économies si vite?

Au bout de six mois à l'autre bout du monde, qu'est-ce qu'il vous manque le plus ?

Ma famille, mes amis et le fromage ! Du bon fromage français? ça me fait rêver !

Comment appréhendez-vous votre retour en France ?

Je ne sais pas encore trop comment cela va se passer? Je réfléchis de plus en plus à monter une petite entreprise de tourisme régional. Mais c'est un projet qui doit encore mûrir?