Découvrez les candidatures du Trophée CFE Humanitaire et social
· Sébastien Perret, Laos
?En septembre 2010, nous lançons ?Vientiane Rescue? le premier service d'ambulance gratuit du pays, sans sponsors, sans équipement et sans formations, et une seule ambulance pour couvrir une ville de 700,000 habitants. (...)
Notre rêve à l'époque c'était de répondre à toutes les urgences sur Vientiane. Notre fierté aujourd'hui, c'est d'en être capables. (...) Nous avons constamment progressé et étendu notre service, recruté et acheté du materiel spécialisé, tissé des liens fraternels et professionnels avec des équipes d'abord en Thaïlande, puis bientôt dans toute l'Asie. (...) Vientiane Rescue, aujourd'hui c'est 220 volontaires répartis dans 4 centres qui quadrillent toute la ville, la première équipe de plongeur du pays, la première équipe de désincarcération du pays, et la première équipe de sauvetage en excavation, ainsi que des paramédicaux et des secouristes, tous actifs 24h/24. Notre fierté, dans un pays abreuvé d'aide internationale aux projets souvent bancals et inutiles, est d'avoir construit dans les larmes et la souffrance un service qui est devenu la fierté de tout un pays."
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· Charlotte Jean, Vietnam, 33 ans
Charlotte est sensibilisée très jeune à la situation des handicapés moteurs. Son idée se précise: elle souhaite permettre aux personnes handicapées de découvrir le Vietnam et de réaliser le rêve de leur vie ! Elle s'associe alors à Clément, un Français résidant à Ho Chi Minh Ville qui comme elle, possède cette sensibilité envers les handicapés. Clément, également professionnel du tourisme, a quant à lui grandi entouré d'handicapés mentaux, ses parents accueillant de jeunes handicapés pour les élever. Ensemble, ils évaluent les produits touristiques existant et le constat est cinglant : il est très difficile de trouver des informations et de savoir à quoi s'attendre quand on débarque au Vietnam avec un fauteuil roulant ! A eux deux, ils ont les connaissances nécessaires du handicap et du tourisme au Vietnam pour se lancer ! Pendant 8 mois ils préparent leur Business Plan, recherchent les sites accessibles en fauteuil, visitent plus de cent hôtels pour n'en sélectionner qu'une poignée et élaborent un catalogue de données digne d'un travail de fourmis ! Et comme Charlotte et Clément sont décidés à rendre le Vietnam accessible à tous, ils partent en quête d'activités qui permettent à leurs clients de s'immerger le plus possible dans la culture du pays."
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· Charles-Edouard Catherine, USA, 28 ans
?Plein de rêves et d'ambition, je me suis lancé dans l'humanitaire, je suis le directeur de Surgeons of Hope, une ONG qui se spécialise dans la chirurgie cardiaque pédiatrique en Amérique Latine. Mais c'est à ce moment-là que j'ai perdu la vue. Je ne connaissais pas beaucoup de monde à New York, et pour ne pas plonger dans la dépression, je me suis mis au sport. Très vite cela m'a aidé à reprendre confiance en moi. J'ai couru le marathon de New York pour lever des fonds pour mon ONG, puis je me suis mis au triathlon. Maintenant, je tente de me qualifier pour les jeux paralympiques en 2020 à Tokyo. (...) Il y a trois choses dont je suis très fier : D'abord, Surgeons of Hope sauve des vies, beaucoup de vies chaque année. Nous opérons tous nos patients gratuitement, et trop souvent, nous sommes leur dernier espoir. Ensuite, la chirurgie cardiaque est complexe, mais nous travaillons avec les meilleurs docteurs au monde, et nous partageons ce savoir avec les médecins locaux que nous formons."
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· Anna Godefroy, 35 ans, Canada
"Après avoir été bénévole dans un certain nombre d'organisation locales pour mieux comprendre le problème, j'ai co-créé une initiative sociale et environnementale: le ?Binners' Project?. Cette initiative a pour but de soutenir les gens qui survivent en fouillant dans les poubelles. (...) Nous offrons des opportunités de ?petits jobs? régulièrement. Ces tâches sont accessibles aux binners, qui vivent souvent avec des barrières qui les empêchent de travailler de 9 à 17h. En effet, ils vivent souvent avec des problèmes de santé mentale et/ou physique, d'addictions, et/ou sont sans domicile fixe. Grâce au Binners' Project, les binners gagnent un petit peu d'argent, ce qui fait souvent la difference entre manger un diner chaud ou rester dans la faim, et ils retrouvent progressivement, à leur rythme, une place dans la société. Nous conduisons des actions pilotes, comme le Binners Hook, le Pick-up Services, et le Events Program, qui mettent en contact les binners avec les business locaux, les organisateurs d'évènements, et les residents, dans le but d'obtenir plus de materiel qui a toujours de la valeur. En Colombie-Britannique et en Alberta, cela consiste principalement en contenants de verre et d'aluminum. Cet effort de récupération est un moyen de survie pour les personnes pauvres, puisqu'ils amènent les matériaux trouvés aux dépôts, ou centre de tri, et gagnent un petit peu d'espèce en échange. Un nombre considerable de tonnes de matériaux trouvent le chemin du centre de tri et se trouvent recyclés grâce à leur travail. Cela réduit bien-sûr la quantité de déchets municipaux. "
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· Olivia Mvondo Boum, 36 ans, Cameroun
?J'ai été confrontée aux problèmes que rencontrent les filles et les femmes en Afrique et plus particulièrement au Cameroun où je me suis très souvent rendue pendant les vacances. J'ai appris que de nombreuses jeunes filles étaient absentes de l'école pendant la période de leurs menstruations car les parents n'avaient pas les moyens financiers pour acheter des protections hygiéniques classique. (...)
Après discussion avec quelques proches, nous avons décidé de lancer le projet pilote au Cameroun; (...) le but était de monter un petit atelier pour produire des serviettes hygiéniques réutilisables qui seraient au préalable testées. Les retours positifs obtenus nous ont convaincu de la nécessité de faire confectionner en plus grande quantité des serviettes hygiéniques lavables au Cameroun afin d'améliorer les conditions d'hygiène des jeunes filles et femmes. C'était la naissance de Kmerpad, une véritable révolution menstruelle dont je suis très fière. (...)
Mon objectif était et reste de donner à toutes les filles et femmes africains des protections hygiéniques qui soient confortables, abordables et respectueuses de l'environnement? ce qui ne fut pas une mince affaire !(...) Aujourd'hui nos principaux partenaires sont les organisations non gouvernementales qui travaillent avec les communautés de réfugiés et déplacés internes à l'est et au nord du Cameroun les acquièrent pour les distribuer aux filles et aux femmes. En parallèle de la production de FAM, j'ai été choquée par le manque de connaissance des jeunes filles en matière de menstruation et cela nous a incités à développer un programme d'éducation aux bonnes pratiques en matière d'hygiène menstruelle."
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